Cet article fait partie de la série Domotique (18 articles au total)
La plupart des amateurs du RaspberryPi ont déjà eu vent de la nouvelle : en juillet 2014, la fondation Raspberry a sorti un nouveau modèle de son ordinateur à 35€, je veux bien sûr parler de la mouture « B plus » du RaspberryPi. Même si les nouveautés ne sont pas extraordinaires, il y a quand même quelques points d’attention qui m’ont poussé à migrer ma solution domotique sur ce modèle !
Quelles nouveautés sur le RaspberryPi B+ ?
4 ports USB, et l’alimentation de ceux-ci peut désormais monter à 1.2A
Adieu la carte SD qui dépasse : On passe à une micro-sd qui est beaucoup plus discrète une fois en position
Consommation électrique plus faible : On parle ici de 0.5 à 1W de moins. Ca ne métamorphosera pas votre facture EDF, mais pour un ordinateur qui en consommait 3-4W, cela fait une belle marge de progression !
Plus de pins GPIO : On passe de 26 à 40 pins, ce qui autorise une connectique plus riche. La compatibilité devrait être assurée avec la majorité des cartes utilisant l’ancien port 26 pins. Je dis la majorité car le connecteur P5 ayant été déplacé, les cartes qui en tiraient parti comme la Wolfson Audio card devront évoluer pour fonctionner sur ce modèle.
Circuit audio amélioré : rappelez-vous, je m’en plaignais là et là, la fondation a donc travaillé le sujet. Alors certe on n’égalera certainement pas les performances de la carte de chez Wolfson mais c’est toujours un pas en avant !
Intégration facilitée : On retrouve désormais 4 points de montage, disposés en rectangle, et les connecteurs USB ont enfin été alignés !
Le RaspberryPi modèle B+ Face au modèle B
Quel intérêt pour domoticz ?
En fait c’est un ensemble de petites choses qui m’ont incité à franchir le pas. Si vous avez lu la description des différences avec le modèle B vous les aurez peut-être devinées :
une consommation électrique plus faible
les 4 ports USB natifs permettent désormais de brancher plus de 2 périphériques USB sans avoir recours à un hub
Et enfin… une meilleure portée avec le RFXCom ! Comment est-ce possible ? Auparavant, la limitation du courant disponible était telle que le rayon d’action du RFXCom était assez limité, et j’avais dû avoir recours à un hub USB alimenté séparément pour avoir une portée décente. Avec le modèle B+ du RaspberryPi, j’ai pu ranger mon hub dans un tiroir, sans voir mon RFXCom bridé.
Migration de domoticz du modèle B vers B+
Dans mon cas j’ai préféré partir d’une plateforme propre plutôt que de faire une copie complète de ma carte SD existante. J’ai donc installé la dernière version de Raspbian, une nouvelle instance de domoticz, et pour finir, j’ai utilisé la fonctionnalité de sauvegarde/restauration de base, accessible dans les options de domoticz. Tout a fonctionné à merveille, la bascule aura été bouclée en quelques minutes.
Le bouton qui vous permettra de sauvegarder données et config de Domoticz
Si cela vous dit de faire le grand saut, vous trouverez le nouveau modèle de RaspberryPi sur Amazon et dans toutes les autres bonnes crèmeries habituelles ! Et pour la carte micro-sd j’ai opté pour ce modèle de chez Sandisk qui me donne entière satisfaction. N’hésitez pas à me faire part de vos retours dans les commentaires si vous tentez le coup !
Si vous lisez régulièrement ce blog, vous le savez : j’aime le RaspberryPi, j’aime la musique, et j’aime encore plus la combo des deux. J’avais expérimenté une première fois ce mariage dans le cadre de la remise au goût du jour d’un vieux poste radio T.S.F. mais il fallait bien reconnaître que si le RaspberryPi offre une grande souplesse d’intégration, sa partie audio analogique est d’un piètre niveau.
C’est là qu’entre en jeu Wolfson
Wolfson, si vous ne connaissez pas cette société, est une entreprise dont le coeur de métier est l’audio, et l’audio de qualité. Quand j’ai entendu parler d’une carte audio de chez eux à destination du RaspberryPi, je n’avais qu’une envie, la tester ! Ce souhait est devenu réalité grâce au distributeur Farnell, auprès duquel j’ai pu m’en procurer un exemplaire.
Présentation de la carte
Beaucoup de choses ont été dites sur cette carte, je vais vous récapituler ici l’essentiel :
Elle s’enfiche sur le RaspberryPi (utilisant le port GPIO et le connecteur P5)
Elle coûte un peu moins de 30 euros
Elle offre une connectique complète en matière d’audio
La Wolfson Audio Card installée sur un RaspberryPi
Et oui, cette carte audio a beau faire la taille d’une demi-carte de visite, elle offre néanmmoins une belle connectique :
Une entrée analogique mini-jack
Une sortie analogique mini-jack
Un connecteur mini-jack à 4 contacts pour un combo micro/casque (comme sur les smartphones)
Une entrée numérique SPDIF
Une sortie numérique SPDIF
Un petit amplificateur intégré pour brancher 2 haut-parleurs (Attention, soudure obligatoire, et il faudra également alimenter la carte séparément pour cet usage)
Deux micro numériques
Détail des entrées/sorties de la carte Wolfson
Qualité de son
En matière d’audio analogique, le RaspberryPi partait de loin : son nasillard, craquement lors de changement de piste, pas de micro, pas de sortie audio numérique séparée du HDMI… La carte Wolfson vient combler tous ces désagréments ! J’ai effectué mes tests avec mon ampli de salon, mais aussi avec un petit ampli de classe T à 20€ et dans un cas comme dans l’autre, la qualité du son produit est exemplaire ! Au niveau des fonctions annexes, j’ai également pu y brancher le kit piéton de mon smartphone et profiter aussi bien du micro que de la sortie casque sans soucis.
Pour les makers, je vois pas mal de champs d’application à cette carte : radio internet, téléphone VoIP, station de notifications… Les possibilités sont nombreuses et comme souvent dans ce domaine, la seule limite restera votre imagination :)
Configuration
Parlons maintenant des sujets qui fâchent, à savoir la configuration de la carte, ou plus précisément l’installation de ses pilotes. Si vous souhaitez utiliser cette carte, 2 choix s’offrent à vous : utiliser une distribution pré-configurée (comme celle officielle proposée par Farnell ou bien encore la distribution Volumio que j’ai découverte lors de mon test), ou alors patcher et recompiler le noyau de votre distribution (et ça, c’est beaucoup moins fun).
Des rumeurs promettent l’intégration des drivers de la carte dans une future version de Raspbian mais je n’ai pas vu de grande avancée de ce côté. Et que vous choisissiez la distribution pré-configurée ou le noyau maison, vous allez devoir rester sur une version figée de votre noyau, ce qui est loin d’être idéal en matière de support et de sécurité !
Quel avenir pour la carte ?
A l’heure où je termine cet article, une nouvelle version de Raspbian (sans les drivers de la carte) est sortie, et le modèle de RaspberryPi m’a servi dans mes tests (modèle B) risque de se raréfier au profit du modèle B+, tout simplement incompatible avec la carte son de chez Wolfson… Il va donc falloir de l’activité aussi bien sur le plan matériel que logiciel pour que l’utilisation de cette carte soit pérenne.
Cerclé de rouge, le connecteur P5 utilisé par la carte Wolfson. Ce connecteur n’est plus disponible sur le modèle B+ du RaspberryPi
En conclusion
On a là un bon produit qui tient ses promesses au niveau matériel mais qui demande de solides connaissances au niveau logiciel pour en profiter pleinement. Si vous voyez la recompilation du noyau linux comme l’entrée des portes de l’enfer, peut-être qu’une carte son nativement supportée par Raspbian comme l’Hifiberry serait plus appropriée. Pour ma part, je pense tout de même l’utiliser pour mon prochain projet audio à base de RaspberryPi ! Enfin je remercie Farnell pour m’avoir donné l’opportunité de jouer avec !
Quelques liens utiles au sujet de cette carte qui peuvent vous intéresser
Lundi dernier s’est achevée ma première année scolaire en tant qu’enseignant. L’occasion pour moi de faire le point sur ce qui m’a marqué. Je n’aurais probablement pas assez d’un article tant cette expérience aura été riche d’enseignements mais je vais tout de même essayer de coucher ici ces pensées tant que tout cela est encore frais dans mon esprit !
Le contexte
Durant une année scolaire j’ai enseigné 2 disciplines informatiques qui me tiennent à coeur : les bases de l’algorithmique à des Bac+1, et la programmation orientée objet à des Bac+2. Cours, TDs, TPs, je m’occupais de tous ces aspects. Je voyais chaque classe une demi-journée par semaine. 4 heures durant lesquelles nous alternions donc théorie et pratique pour un total d’une cinquantaine d’heures dans chaque matière.
Proposer un cours construit demande une sacré préparation
J’adore mon métier, j’adore l’informatique, et plus particulièrement ces 2 matières que sont l’algorithmique et la Programmation Orientée Objet (POO pour les intimes). Pour autant, je n’aurais pas imaginé qu’il puisse être si difficile de construire un cours qui soit à la fois complet, agréable à suivre, et suffisamment illustré pour permettre à chacun d’assimiler chacune des notions. Pour chaque séance de 4h, je peux passer autant de temps à sa préparation. C’est une chose que de connaître parfaitement son sujet, s’en est une autre que de transmettre cette connaissance à autrui, qui plus est quand il s’agit de personnes complètement novices dans le domaine.
Une séance de 4 heures c’est long
Bassiner des étudiants avec le même sujet pendant quatre heures de rang entraîne une charge cognitive conséquente pour leurs esprits ! Je dois constamment les stimuler pour ne pas qu’ils se tournent vers des pensées plus légères ! Alterner Cours / TDs / TPs est un moyen simple pour éviter qu’ils ne s’ennuient. Sans surprise, le story telling des exercices joue un rôle décisif sur l’implication des étudiants à leur résolution. Pour travailler une notion quelle qu’elle soit, ils préfèrent écrire un programme qui simule le fonctionnement d’un bar à cocktails, plutôt qu’un autre qui permet de suivre la production d’une usine de tuiles… Du coup j’apporte un soin particulier à la rédaction des exercices et je n’hésite pas à rajouter un peu de fun ! Ma grande victoire c’est quand je vois même les étudiants les moins studieux se prendre la tête pour qu’enfin, ce FoodTruck puisse vendre ce « Burger Of The Death » qui les fait saliver.
En 2014, des cours d’informatique sur Powerpoint ?
Loin de moi l’idée de critiquer Powerpoint, ce logiciel est d’une puissance incroyable et il a fait ses preuves depuis longtemps en entreprise. Pour mes cours cependant je lui préfère, et de loin, le moteur reveal.js, utilisable même sans écrire une seule ligne de code via le site slides.com. C’est gratuit, c’est beau, c’est clair, ça s’adapte indifféremment à un affichage sur PC/Smartphone/Tablette, ça ne nécessite rien d’autre qu’un navigateur (pas trop vieux il est vrai) pour l’édition ou la présentation… Bref j’ai été conquis ! C’est tout de même plus raccord avec le domaine enseigné et les étudiants ont été sensibles à cela, alors pourquoi s’en priver ?
Toujours du côté « pratique », je souffre pour les personnes qui diffusent des présentations sans pouvoir s’écarter de leur PC portable, parfois au prix de devoir supporter la lumière du vidéo-projecteur en plein visage pendant toute une séance. On trouve désormais de très bonnes télécommandes pour présentation, certaines même incluant un laser pour pouvoir pointer facilement un élément sur une diapo. J’ai utilisé toute l’année une télécommande de chez Logitech dont je ne pourrai plus me passer, et ça fait tout de même plus professionnel. Mon seul regret ? Elle ne comporte pas de flèches « haut » et « bas » pour utiliser les diapositives verticales de reveal.js/slides.com.
Powerpoint, si efficace mais parfois tellement austère…
J’ai compris les maux de mes propres enseignants
Quand on est étudiant, on pense assez rarement à l’envers du décor. On s’imagine la vie des profs plutôt « tranquille »… Mais prenons le cas des « devoirs maisons » par exemple. Ces sujets sont généralement assez touffus et nécessitent plusieurs heures de travail de la part des étudiants pour être complété. Mais quand vient le temps de correction, même si vous connaissez les solutions, il est souvent nécessaire de rentrer en détail dans la copie pour la corriger. Vous n’y passerez pas 4 heures comme l’étudiant, ni même 2 heures ou 1 heure… Mais même si vous n’y passez que 10 minutes, un rapide calcul s’impose : 10 minutes * 42 étudiants = 420 minutes, soit 7 heures. A quelle fréquence proposeriez-vous donc des devoirs maisons de cette taille s’il vous fallait à chaque fois passer 7 heures à sa correction ?
Le tas de copies, qui s’amenuise toujours trop lentement
L’évaluation éclair, le meilleur ennemi des étudiants ?
La question des notes est une question à laquelle tout enseignant est rapidement confronté… Pour l’étudiant le sujet est sensible : de ses notes découlent de nombreuses conséquences pour lui car elles seront examinées par ses parents, prises en compte pour son passage/l’obtention de son diplôme, comparées entre elles par les autres étudiants etc.
Pour moi, les notes sont un outil. En premier lieu, elles me permettent de situer le travail des étudiants, et surtout leur compréhension du cours. En second lieu, la perspective d’être évalué motive les étudiants à travailler. Ainsi, les noter régulièrement permet d’entretenir cette motivation et donc ce travail. Toute la question est donc de noter régulièrement les étudiants sans passer ses journées à en faire les corrections.
Ma solution à ce problème en fera certainement bondir quelques uns. J’évalue mes étudiants à chaque cours. Tous. Mais au lieu de les faire plancher sur un sujet d’1 heure, l’évaluation ne comporte que 10 questions, à remplir en 10 minutes. En 10 minutes, vous ne pouvez pas leur demander de développer l’algorithme qui calculera le plan de vol de la prochaine fusée ariane, mais vous pouvez voir s’ils ont révisé leur cours. On corrige à l’oral cette évaluation en suivant et ensuite la séance peut véritablement démarrer.
Les avantages sont multiples, pour les 2 parties.
Pour les étudiants
Ils sont forcés de relire à minima leur cours pour assurer une note correcte
La correction orale permet de rappeler le contexte de la séance passée
La note leur permet de comprendre s’ils ont assimilé les notions précédentes
Il n’est pas difficile d’avoir de bonnes notes pour quiconque ayant suivi le cours
Pour l’enseignant
Cela diminue grandement les retards (et oui, si tu arrives avec 6 minutes de retard, cela ne t’en fait plus que 4 pour compléter l’évaluation)
Cela permet de voir exactement quelles notions ont été assimilées par la classe… ou pas
C’est rapidement préparé (entre 10 et 30 minutes suivant l’inspiration)
C’est rapidement corrigé (dans mon cas moins d’1heure pour 42 copies)
Quand j’ai présenté cette pratique au début de l’année à mes étudiants, ils ont bondit. 6 mois plus tard quand on s’est quitté, ils m’ont avoué sans que je leur en parle avoir compris l’intérêt de cette méthode. Pour moi c’est un succès.
Cet article touche à sa fin même si je sais que je pourrais encore écrire pendant des heures sur le sujet sans tarir.
Enfin, je ne peux finir cet article sans remercier les personnes qui m’ont offert cette opportunité d’enseigner, c’est quelque chose qui m’a toujours tenté, maintenant je peux en parler. Je remercie également tous mes étudiants pour leur patience, la complicité que j’ai pu avoir avec eux et le plaisir que j’ai éprouvé à leur transmettre mes connaissances.
Si comme moi vous cherchiez une clef wifi compacte et pas chère pour votre RaspberryPi, vous avez peut-être choisi la clef TP-Link TL-WN725N que l’on trouve sans mal pour 5-7€ dans les bonnes crèmeries. Contrairement à d’autres clefs wifi que j’ai pu utiliser sur la même configuration, celle-ci n’est pas reconnue de manière « auto-magique ».
avoir un accès à un terminal (soit en direct, soit via SSH)
être connecté au net (sinon il vous faudra récupérer le driver depuis une machine connectée)
Un driver adapté à votre version du noyau
A chaque version du noyau linux correspond un driver différent pour cette clé wifi. Il va donc falloir trouver lequel ! Pour connaître votre version du noyau, il faut utiliser la commande uname -a
pi@raspberrypi ~ $ uname -a
Linux raspberrypi 3.12.19+ #682 PREEMPT Mon May 12 23:27:36 BST 2014 armv6l GNU/Linux
Dans l’exemple ci-dessus, on voit que j’ai la version 3.12.19+ #682, mais ce sera peut-être différent chez vous ! Notez au passage que la commande rpi-update permet de mettre votre RaspberryPi à jour. Je suis ainsi passé de 3.10.25+ à la version 3.12.19+.
Dans mon cas, il s’agit donc du fichier 8188eu-20140509.tar.gz qui correspond à la version du noyau que j’ai (3.12.19+ #682).
Du coup sur votre RaspberryPi, vous aurez les commandes suivantes à entrer (n’oublier pas de remplacer NOM_DU_FICHIER par le nom du fichier correspondant à votre version du noyau).L’adresse de téléchargement du fichier sera la suivante : https://dl.dropboxusercontent.com/u/80256631/NOM_DU_FICHIER
wget https://dl.dropboxusercontent.com/u/80256631/NOM_DU_FICHIER
tar -zxvf NOM_DU_FICHIER
sudo install -p -m 644 8188eu.ko /lib/modules/$(uname -r)/kernel/drivers/net/wireless
sudo insmod /lib/modules/$(uname -r)/kernel/drivers/net/wireless/8188eu.ko
sudo depmod -a
Et voilà ! Au prochain démarrage, vous devriez voir apparaître la clef dans la liste de vos interfaces réseau (la liste s’affiche grâce à la commande ifconfig). Chez moi c’est le nom wlan0 qui lui est attribué.
Ensuite il n’y a plus qu’à configurer votre réseau wifi !
Voilà déjà quelques mois que je dois écrire cet article, et c’est ma déclaration de revenus qui l’aura remis sur le devant de la scène ! Aujourd’hui on va discuter de votre TV, celle qui trône fièrement dans votre salon alors que peut-être comme moi, vous ne l’allumez jamais, ou pas pour regarder une émission en direct…
Oui car le truc c’est qu’en 2014, la TV ne sert pas uniquement à regarder « Le meilleur Pâtissier du quartier ». Beaucoup l’utilisent également pour jouer sur leur console de salon ou tout simplement comme écran pour y brancher leur ordinateur… C’est mon cas, alors que je ne regarde jamais d’émission de TV… Et si j’étais prêt à jeter mon câble d’antenne, je n’entendais pas tirer une croix sur l’écran en lui-même qui me sert à regarder mon contenu vidéo…
Un acte « militant »
Je mets un point d’honneur à ne pas regarder la TV. Depuis que j’ai arrêté de le faire, je me suis découvert du temps ! Du temps à passer avec mes proches, du temps pour écrire un article, ou travailler sur un projet perso… Autant d’occasions de s’enrichir personnellement qui étaient perdues auparavant ! Dire au revoir à la télévision, cela sonnait un peu pour moi comme une bonne résolution : en 2014, je ne perdrai plus de temps devant du contenu que l’on m’impose.
Une décision « économique » ?
Le deuxième effet kiss cool, c’est que dans la loi française, TV = Redevance audiovisuelle. Donc pour la première fois de ma courte vie de citoyen imposable, j’ai pu cocher sur ma déclaration de revenus 2013 la case ØRA qui dit « Non Mr le ministre, je n’ai pas de TV chez moi ou dans la résidence secondaire que je n’ai pas. » Mine de rien pour 2014, ce sera 133€ d’économisé.
2014 sera une année sans redevance TV :)
Passage à l’acte
J’ai donc décidé, fin 2013, de franchir le pas et de me débarrasser de ma TV. Pour autant, je souhaitais continuer de regarder mon contenu vidéo sur un « écran large ». Alors comment faire ? Il n’y a pas 15000 solutions, mais j’ai trouvé 3 remplaçants potentiels pour ma TV : un vidéo projecteur, un écran de PC ou alors un « écran commercial » !
Chaque solution a ses avantages et inconvénients. J’ai fais le tour de la question et je me dis que ça peut vous faire gagner un peu de temps de cerveau disponible, alors je partage :)
Le vidéo-projecteur
Souvent dédié à une utilisation Home-Cinéma, il nécessite d’avoir un écran de projection ou un mur qui se prête bien à cet usage ! Difficilement opérationnel dans des conditions de luminosité trop importante, il faudra réserver son usage à une utilisation pour votre petit film du soir :) Enfin, il faut prévoir un endroit où le poser/l’accrocher, et songer également au passage des câbles qui le relient à votre source vidéo et à une alimentation électrique. Côté avantages, on peut bénéficier d’une image plus grande qu’avec les autres systèmes, et on gagne en immersion ! Enfin niveau budget, les modèle HD commencent dans les 600€-700€.
L’écran de PC
Plus commun dans nos foyers, l’écran de PC (sans tuner) est certainement la solution la moins chère, mais aussi une des plus contraignante. On en trouve facilement jusqu’à 27 pouces à des tarifs raisonnables… au-delà ça devient vite compliqué (et cher). Si maintenant on en trouve sans trop de mal avec une connectique HDMI, il faudra par contre faire une croix sur les sources vidéos exotiques, la connectiques n’étant pas vraiment leur point fort. Attention également, la plupart des écrans sont dépourvus d’enceintes, et vous devez la plupart du temps passer par un système externe (ampli par exemple) pour gérer cet aspect.
L’écran commercial
Ce sont ces « TV sans tuner » qui sont visibles dans certains restaurants, hall d’aéroport, ou vitrines de magasins. Esthétiquement, c’est ce qui se rapproche le plus d’une TV en terme d’écran/connectique/fonctionnalités puisque la plupart d’entre eux sont vendus avec télécommandes et enceintes intégrés. Niveau tarif, ça démarre à 500€ pour du 42″ et ça monte rapidement à plusieurs milliers d’euros.
Mon retour d’expérience
J’ai finalement opté pour un écran commercial, un Nec MultiSync E424. Acheté pour un peu plus de 500€, il remplace avantageusement ma TV, au moins en terme de qualité d’image, de connectique et de design. Le fait qu’il ressemble à s’y méprendre à une TV cause régulièrement quelques confusions dans mon entourage mais ça a l’avantage de provoquer la discussion ;) J’attends avec impatience le contrôleur des impôts pour en discuter avec lui !
Le Nec MultiSync E424 : un écran commercial qui trône désormais dans mon salon
Attention à quelques trucs cependant : il y a de ces petites choses auxquelles on s’habitue vite sur lesquelles j’ai du tirer un trait !
La fonction HDMI-CEC (qui permettait de piloter les différents appareils HDMI connectés à ma TV avec une seule télécommande)
La fonction HDMI-ARC (donc tous mes périphériques doivent passer par l’ampli, ce qui n’est pas plus mal)
Les fonctionnalités de TV connectée (mais en même temps, mon PC fait ça 1000 fois mieux que la dernière SAMSUNG/LG/Sony…)
Le plus dur aura été de trouver quel écran est bel et bien vendu sans tuner ! Là aussi ça m’a pris un peu de temps donc je partage le fruit de mes recherches, voici les écrans sans tuner que j’ai trouvé avec une diagonale supérieure à 42 pouces :
Voilà, je pense que si j’avais été un peu plus aventurier et avec un plus gros budget, j’aurais peut-être tenté le vidéo-projecteur… mais bon, il faut bien que je garde quelques idées pour 2015 ;)