Réparer son électroménager soi-même

Un tiroir cassé, un vidéoprojecteur qui ne s’allume plus, une radio qui ne fait plus de son : j’ai un profond respect pour les objets et les gens qui les ont conçus et j’aime essayer de les arranger. Je trouve dans cette activité quelque chose de noble : souvent d’un intérêt économique limité, la réparation est généralement intéressante si elle est effectuée par le propriétaire de l’objet lui-même. La société de consommation a en effet depuis longtemps rendu le tarif des réparateurs prohibitifs par rapport à la valeur des objets donc pourquoi ne pas tenter de solutionner le problème soi-même avant de s’en débarrasser ?

Le double défi : trouver la panne et la pièce

En fait tout est souvent fait pour que les réparateurs, qu’ils soient amateurs ou professionnels, n’y arrivent pas. Les constructeurs ne communiquent que très rarement les plans de leurs appareils et j’ai toujours trouvé ça extrêmement compliqué que de mettre la main sur la pièce précise d’un objet.

Il y a quelques années de cela, j’avais démonté une bouilloire malade pour trouver la pièce défectueuse. Le seul vendeur qui pouvait me vendre la pièce, d’une valeur de 25 centimes, était en Chine et ne voulait pas traiter une commande de moins de 100 pièces…

C’était ma première tentative dans le monde du (petit) électroménager et autant vous dire que ça m’avait laissé un goût amer.

On remet le couvert avec le GROS électroménager.

Lave-linge, lave-vaisselle, sèche-linge. Des appareils très encombrants, souvent (très) utiles à notre quotidien. Je n’avais jamais tenté de réparer un de ces appareils, et autant vous dire qu’après mon histoire de bouilloire, je n’étais pas hyper emballé par le sujet : je n’y connais absolument rien dans ce domaine et j’anticipais comme une galère sans nom le fait de trouver la pièce de rechange dont j’allais avoir besoin. Car oui dans 99% des pannes, que ce soit votre voiture, votre grille-pain ou votre lave-linge, c’est bien souvent une UNIQUE pièce qui est responsable de la panne.

Pourtant il y a quelques semaines, on m’a mis au défi de réparer un de ces appareils en m’appuyant sur un site qui allait bien m’aider sur le sujet : SOS-Accessoire. Le nom ne me disait rien, et j’avoue que je ne connaissais pas ce site. Alors pourquoi est-il intéressant ?

La documentation et les pièces au même endroit.

En fait ce qui m’a tout de suite intrigué, c’est la promesse du site : les pièces détachées pour plusieurs milliers de références d’appareils et surtout une sacré collection de guides en tous genres pour que les gens qui n’y connaissent rien puissent trouver la pièce responsable de la panne. Et ça c’est plutôt pas mal, surtout pour moi qui n’avait jamais ouvert une de ces grosses boîtes blanches. Je me suis donc prêté au jeu !

La recherche du patient

Bon, c’est bien mignon de vouloir essayer de réparer un de ces appareils, encore faut-il en avoir un en panne sous la main. Vu que je n’avais pas très envie de saboter mon lave-linge, je me suis mis en quête d’un lave-vaisselle HS. Oui, tant qu’à faire, autant avoir un peu de motivation au succès, et la vaisselle à la main, même si je n’ai rien contre, je m’en passerais bien. Donc là c’est le moment de faire le tour des réseaux de dons : donnons.org, leboncoin et dans mon cas c’est sur l’application GEEV que j’ai trouvé mon bonheur : un lave-vaisselle Ariston-Hotpoint LL420FR. Un modèle de 2011 qui marchait bien mais aujourd’hui ne vidange plus. Ses propriétaires m’ont donc proposé de les en débarrasser. Me voilà avec mon appareil en panne, les choses sérieuses peuvent démarrer.

Trouver la panne.

C’est donc maintenant que le site SOS-Accessoires entre en jeu. Un lave-vaisselle, je vois le principe mais je n’ai aucune idée de comment ça marche, ou même de comment ça se démonte. Je me rends donc sur le site, dans la partie « diagnostics » > « Lave-vaisselle » et je trouve une section qui me parle « mon lave-vaisselle ne vidange plus« . Là, le site me propose cinq origines de pannes possibles et différentes.

  • L’installation de plomberie n’est pas conforme
  • Le filtre de vidange est obstrué
  • La pompe de vidange est bloquée
  • L’électrovanne est abîmée
  • Les fils électriques sont abîmés.

J’élimine rapidement la première possibilité vu que le souci a démarré du jour au lendemain d’après les précédents propriétaires. Le filtre de vidange étant accessible depuis le compartiment à vaisselle de la machine, je le retire en 2 minutes, et il est nickel. Ce n’est donc pas mon problème non plus. Il me reste donc trois possibilités. Toujours d’après les anciens propriétaires, le problème est que l’eau ne sort plus du lave-vaisselle, ce qui semble mettre hors de cause l’électrovanne (d’après SOS-Accessoire, si celle-ci dysfonctionne, elle laisserait rentrer de l’eau en trop dans la machine, mais n’empêcherait pas la vidange). Pour trancher entre les deux dernières hypothèses, il va me falloir démonter la machine.

Démontage en règle

On arrive aux choses intéressantes. Donc toujours d’après mon site/guide, j’apprends qu’un lave- vaisselle, ça s’ouvre par dessous. OK. Donc il faut coucher l’appareil. OK. Mais euh… et l’eau qu’il y a dedans ? Donc là, si comme moi vous vivez en étage, il va falloir prendre quelques précautions pour ne pas inonder les voisins. Déjà, à l’aide d’une grosse éponge, j’enlève le maximum d’eau à l’intérieur de la machine. Ensuite, je déroule par terre une bâche (un sac poubelle de 100 litres que j’ai découpé) pour que l’eau ne coule pas sur le parquet et puisse être facilement récupérée. Armé de ma serpillière je mets l’appareil sur le flanc.

Les entrailles du lave-vaisselle. Il n’y a pas beaucoup d’espace mais peu d’éléments différents. On s’y retrouve assez vite.

Une fois l’eau récupérée, je sors mon plus beau tournevis et je m’y mets. Une, deux, trois, quatre… vingt vis plus tard, j’arrive à enlever le dessous de l’appareil et le panneau latéral. Aucun fil ne semble abîmé, mon suspect principal devient cette fameuse pompe de vidange ! Je regarde la vidéo du site « comment changer la pompe de vidange d’un lave-vaisselle« .

Ok, ça ne semble pas trop compliqué, je me lance. Quatre vis plus tard la pompe est démontée. Celle-ci est sale et encombrée de petits déchets. c’est pas très joli à voir.

Mon principal suspect : la pompe de vidange du lave-vaisselle. Ici démontée et nettoyée.

Je la nettoie, la rince, et toujours en fouillant sur le site, je trouve une section « tester et remplacer la pompe de vidange d’un lave vaisselle« . Je sors mon multimètre et mesure : la valeur obtenue ne semble pas tout à fait dans la plage annoncée sur le site (200 Ohms mesurés, pour une plage qui va généralement de 250 à 350 Ohms). Je trouve l’éventuelle pompe de rechange sur le site, elle coûte moins de 25€. Si cela me permet de redonner une nouvelle-vie à mon lave-vaisselle c’est une aubaine ! Pour être sûr de son non fonctionnement, je me bricole un câble électrique pour la connecter au 230V : et là, surprise, la pompe tourne bien !

Test de la pompe au multimètre, on n’est pas tout à fait aux 250 Ohms annoncés mais pas loin.

Est-ce que les déchets que j’ai enlevés l’empêchait de tourner ? C’est bien possible. En tous cas je décide alors de remonter le tout et de lancer un cycle de test. Pas de fuite, et le lave-vaisselle vidange bien !

Six semaines plus tard

Le lave-vaisselle tourne toujours comme une horloge et moi j’ai arrêté de faire la vaisselle (enfin presque, parce que tout ne va pas dedans). Au final, cette réparation m’aura pris un peu de temps (2-3h réparties en 3 fois) car je n’y connaissais rien, mais j’ai pu sauver ce lave-vaisselle de la casse, pour la modique somme de… 0€. Et même si la pièce avait dû être changée, à côté des 200€ minimum d’un appareil neuf, l’opération aurait été plus que rentable !

Le lave-vaisselle à sa place, revenu de loin :)

Que retenir de tout ça ?

Si vous avez un jeu de tournevis et un multimètre, vous êtes équipé pour pouvoir diagnostiquer 90% des pannes d’électroménager. Même si vous n’y connaissez rien, vous pouvez y arriver en étant patient et en vous documentant sur un site comme SOS-Accessoire. Au final, qu’avez-vous à perdre à essayer ? Un peu de temps, mais quelle satisfaction quand ça marche !

Quelques liens supplémentaires qui peuvent vous être utiles

Installer la clé wifi TP-Link TL-WN725N sur un RaspberryPi V2 avec Raspbian

Il y a bientôt 1 an, je publiais un article du même genre pour installer la clef wifi TP-Link TL-WN725N sur un RaspberryPi de première génération. Avec la sortie du RaspberryPi v2, vous êtes de plus en plus nombreux à me réclamer une mise à jour de l’article d’origine.

J’ai mis le temps, mais voici donc un petit pas à pas pour installer cette clé sur votre ordinateur miniature flambant neuf !

Notez que si vous ne souhaitez pas vous prendre la tête avec ces histoires de pilotes, vous pouvez aussi opter pour un modèle de clé wifi supporté nativement par raspbian et le raspberrypi v2 comme la clé wifi Edimax EW-7811UN.

Pour que votre clé TP-Link TL-WN725N soit reconnue, il va falloir procéder en 2 étapes :

  1. Trouver la bonne version du pilote de la clé wifi
  2. Télécharger et installer le pilote

Comme pour la précédente version du RaspberryPi, il va falloir vous frotter à la ligne de commande pour installer le pilote, mais n’ayez crainte, je suis là pour aider :)

Etape 1/2 : Trouver la bonne version du pilote pour votre RaspberryPi 2

C’est là l’étape la plus délicate, en fait à chaque version de noyau linux correspond une version du pilote de la clef wifi. Il va donc falloir noter votre version du noyau linux pour trouver le pilote adéquat.

Pour ce faire, depuis un accès en ligne de commande sur votre raspberry pi 2, entrez la commande suivante : uname -a

Le résultat devrait s’afficher sous cette forme :

pi@raspberrypi ~ $ uname -a
Linux raspberrypi 3.18.11-v7+ #781 SMP PREEMPT Tue Apr 21 18:07:59 BST 2015 armv7l GNU/Linux

La partie qui nous intéresse est ici 3.18.11-v7+ #781. Attention chez vous cela sera certainement différent.

Une fois la version de votre noyau en poche, rendez-vous sur cette page pour y trouver le pilote associé. Par exemple dans mon cas : 8188eu-v7-20150406.tar.gz

Attention : sur la page du forum, il y a là les pilotes pour les deux générations de RaspberryPi, la 1 et la 2. Pour être sûr d’avoir le bon pilote, le nom du fichier doit contenir v7.

Etape 2/2 : Installer le pilote de la clé TP-Link sur le RaspberryPi 2

Pour cette phase, il faut que votre RasbperryPi 2 soit connecté à internet (par exemple avec un câble RJ45).

Entrez les commandes suivantes, en remplaçant bien entendu NOM_DU_FICHIER par celui que vous avez récupéré à la fin de l’étape 1 (dans mon cas 8188eu-v7-20150406.tar.gz).

wget https://dl.dropboxusercontent.com/u/80256631/NOM_DU_FICHIER
tar xzf NOM_DU_FICHIER
./install.sh

Et voilà, au prochain démarrage, la clé devrait apparaître dans la liste de vos interfaces réseau (la liste est disponible en entrant la commande ifconfig).

Si jamais cela ne fonctionne pas, manifestez-vous dans les commentaire en donnant la version de votre noyau et le fichier de pilote téléchargé.

Mediacenter : Utiliser sa manette Xbox 360 sans fil sous Linux

Cet article fait partie de la série Mediacenter (6 articles au total)

Aujourd’hui un court article qui peut vous faire gagner un peu de temps si comme moi vous cherchez à faire un peu de recyclage en voulant utiliser vos manettes sans fil de xbox360 sur votre pc mediacenter linux (ici je m’adresse à ubuntu et ses dérivés).

Niveau matériel il ne faut pas grand chose. J’avais déjà les manettes, je cherchais donc uniquement un récepteur USB pour manette sans fil à connecter à mon PC.

Là vous avez deux solutions :

Comme je doutais des chances de succès de la manœuvre, j’ai choisi la solution 2 et j’ai donc reçu chez moi ce petit récepteur USB à brancher sur ma machine (spoiler : au final tout marche super bien).

 

Le fameux récepteur USB. On voit le bouton d'association qui sert à l'appairage de la manette
Le fameux récepteur USB. On voit le bouton d’association qui sert à l’appairage de la manette

Configuration de la manette

C’est là où les choses se corsent un peu ! La manette de xbox360 est reconnue nativement par ubuntu depuis quelques versions, par contre la prise en charge de ce périphérique par le système laisse un peu à désirer (par exemple le cercle lumineux de la manette clignote en permanence ce qui est TRES agaçant).

Tout ça c’était sans compter sur Valve qui dans le cadre de la sortie de sa « SteamBox » a amélioré le pilote Linux. La manette devient alors pleinement fonctionnelle. Voyons donc comment installer ce nouveau pilote !

Installation du pilote Valve pour la manette sans fils de xbox360

Il suffit d’ouvrir un terminal et de saisir les commandes suivantes :

sudo apt-add-repository ppa:mdeslaur/steamos
sudo apt-get update
sudo apt-get install steamos-xpad-dkms

Redémarrez ensuite votre machine, et c’est tout ! Il faut faire comme sur console l’association de la manette avec le récepteur et ensuite vous pourrez profiter pleinement de votre contrôleur sans fil depuis votre canapé !

J’ai testé la manette avec un de mes rares jeux steam fonctionnant sous linux, WormsReloaded, mais cela devrait le faire également pour tous les jeux jouables à la manette. Voilà, vous savez tout ! Bon jeu !

Mediacenter : Configuration logicielle

Cet article fait partie de la série Mediacenter (6 articles au total)

Bonjour à tous, aujourd’hui j’avance un peu ma saga « mediacenter ». Dans l’épisode précédent je vous avais présenté les entrailles de la bête, destinée à remplacer mon vieux PC mediacenter : un vieux PC portable de 2006 qui faisait tourner honorablement Windows 8.1. Ce petit article présente donc les choix logiciels que j’ai fait pour cette nouvelle machine.

Virage à 180° : adieu Windows, bonjour Linux Mint

Windows sur la TV, c’est fini pour moi. Non pas que le système ne soit pas bon, mais disons que j’ai trouvé plus confortable ailleurs. Je n’ai pas l’intention de relancer une guerre de religion Windows/Linux mais pour l’usage que j’en ai, Linux Mint me facilite la vie. Dans cet article je vais partir du postulat que vous connaissez un peu les bases de chaque système mais si vous avez des questions demandez-moi !

Un petit aperçu du bureau de Linux Mint : pas de quoi dépayser un Windowsien ;)
Un petit aperçu du bureau de Linux Mint : pas de quoi dépayser un Windowsien ;)

Mes logiciels fétiches

Pour mon usage mediacenter, Linux Mint combiné à 2 logiciels me permet de couvrir 98% de mes usages : Kodi (anciennement « XBMC ») et Google Chrome. Bonne nouvelle, ces deux programmes existent sur Windows, Mac et Linux et j’ai donc pu retrouver mes logiciels favoris sur Linux Mint. Pourquoi choisir ceux-là et pas d’autres ? En deux mots :

Linux Mint : habitué des systèmes basés sur Debian, je n’ai pas eu de mal à retrouver mes petits sous Linux Mint. Cette distribution étant focalisée sur l’expérience utilisateur, elle embarque déjà pas mal de logiciels et plugins pour couvrir un usage basique d’un PC familial.

Kodi : ce logiciel permet de lire tous mes médias habituels (Fims/Séries/Musique…) en proposant une interface très esthétique avec affiches de films, bandes annonces, suivi des épisodes déjà vus, etc… En terme d’ergonomie il écrase pour moi la concurrence en plus d’être très stable.

Google Chrome : il me sert pour la navigation web bien entendu, et occasionnellement lancer quelques médias depuis des sites bien connus comme Youtube et compagnie. Si comme moi vous hésitez avec Mozilla Firefox (j’utilise les 2 au quotidien), le point qui aura fait pencher la balance est le support natif de flash qui est un peu en souffrance sur les autres navigateurs du marché sur Linux (Adobe ayant un partenariat privilégié avec Google).

Un exemple de l'interface de Kodi : Affiche, résumé et autres infos sont récupérées automatiquement par le logiciel
Un exemple de l’interface de Kodi : Affiche, résumé et autres infos sont récupérées automatiquement par le logiciel

Ce que je laisse derrière moi en faisant ce choix

En choisissant Linux, j’ai plus ou moins consciemment laissé de côté quelques fonctionnalités qui seront compliquées à amener sur ce système. Je n’ai pas pour objectif d’être exhaustif, mais voici ce qui pourrait vous manquer dans une utilisation multimédia :

Ce que j’y gagne

Il y a quand même des avantages à opter pour une solution Linux par rapport à un Windows. Je vais sûrement en oublier ou de pas être d’accord, et vous aurez le doit de me jeter des cailloux dans les commentaires :)

  • Le coût de la licence : Windows 8.1, au minimum, c’est 99€ à débourser, par rapport au 350€ du matériel ça n’est pas rien.
  • Un suivi des mises à jour centralisé : sous Linux le gestionnaire de mise à jour gère les mises à jour du système et de vos logiciels (pourvu qu’ils aient été correctement installés). Contrairement à Windows je n’ai donc plus Windows Update d’un côté, la mise à jour Flash de l’autre, la mise à jour Java encore ailleurs, Chrome, Kodi etc…
  • Une tranquillité accrue : un mot de passe est demandé pour toute modification importante du système, sans gêner l’utilisateur lambda dans ses tâches de base dans la même session. Dans le même registre, que celui qui n’a jamais installé un adware sur sa machine en cliquant « Suivant > Suivant > Suivant… » lors de l’installation d’un logiciel Windows me jette la première pierre. Avec Linux et son gestionnaire de paquets c’est du passé.

Quelques conseils si vous optez pour la même solution

Si jamais vous choisissez de tenter cette configuration, quelques conseils pour améliorer un peu le confort d’utilisation :

  • Activer dans le Bios le démarrage du PC lorsqu’il détecte une action sur le clavier : cela permet de démarrer le PC sans avoir à se lever du canapé ^^.
  • Activer l’identification automatique de votre utilisateur par défaut au démarrage : ça vous économise la saisie de votre mot de passe à chaque démarrage, et de toute manière on vous le demande tout de même si une action importante est détectée (installation de logiciels, lancement d’une mise à jour, etc…)
  • Désactiver la demande de mot de passe en sortie de veille (pour les raisons avancées précédemment)
  • Installer Kodi et Google Chrome en utilisant les dépôts PPA (et pas des fichiers .deb) : cela permet d’avoir les mises à jour centralisées avec le reste du système. Je ferais peut-être un micro-article sur le sujet si ça vous intéresse.
  • Augmenter le niveau de zoom par défaut du navigateur. Une nouvelle problématique liée au canapé : je l’ai réglé sous Chrome à 150%, ce qui permet de rendre la plupart des sites lisibles sur mon écran 42 pouces même à 3-4 mètres de distance (et sans ascenseurs horizontaux).
  • Grossir légèrement la taille de la police par défaut du système : pour la même problématique que ci-dessus (en fait il me faudrait carrément un « thème de bureau » dédié à cette usage, car ma moitié trouve que c’est encore trop difficile à lire depuis le canapé).
  • Placer des (gros) raccourcis sur le bureau vers les 2/3 applications mediacenter les plus utilisées afin d’éviter d’avoir à naviguer dans les menus pour lancer le moindre média

Si jamais vous voyez d’autres choses à faire, n’hésitez pas à le partager à la suite de cet article. Cela fait quelques mois que cette solution est en place, et pour l’instant elle me satisfait pleinement. Qui sait, peut-être même que je parviendrai à régler les dernières petites difficultés comme la lecture des bluray ou l’utilisation des sites de replay ? Affaire à suivre !

Installer la clef wifi TP-Link TL-WN725N V2 sur un RaspberryPi avec Raspbian

Si comme moi vous cherchiez une clef wifi compacte et pas chère pour votre RaspberryPi, vous avez peut-être choisi la clef TP-Link TL-WN725N que l’on trouve sans mal pour 5-7€ dans les bonnes crèmeries. Contrairement à d’autres clefs wifi que j’ai pu utiliser sur la même configuration, celle-ci n’est pas reconnue de manière « auto-magique ».

Voici donc comment résoudre le problème ! Rien de super compliqué mais cela nécessite quelques commandes dans le terminal, donc si cela vous effraie, peut-être serait-il plus sage de remplacer cette clef par un modèle plug and play, comme la Edimax EW-7811UN ! Pour les barbus, on va installer le driver de la clef TP-Link kivabien©, toute la difficulté va être de trouver lequel !

Note du 02/06/2015 : Si vous possédez un RaspberryPi V2, la méthode à suivre est un peu différente, vous trouverez les explications ici.

Les pré-requis

Comme je vous le disais en intro, pour suivre ce petit tutoriel, il faut :

  • avoir la clef wifi TL-WN725N V2 (il existe une V1 également mais à ma connaissance elle ne se vend plus)
  • être sur Raspbian
  • avoir un accès à un terminal (soit en direct, soit via SSH)
  • être connecté au net (sinon il vous faudra récupérer le driver depuis une machine connectée)

Un driver adapté à votre version du noyau

A chaque version du noyau linux correspond un driver différent pour cette clé wifi. Il va donc falloir trouver lequel ! Pour connaître votre version du noyau, il faut utiliser la commande uname -a

pi@raspberrypi ~ $ uname -a
Linux raspberrypi 3.12.19+ #682 PREEMPT Mon May 12 23:27:36 BST 2014 armv6l GNU/Linux

Dans l’exemple ci-dessus, on voit que j’ai la version 3.12.19+ #682, mais ce sera peut-être différent chez vous ! Notez au passage que la commande rpi-update permet de mettre votre RaspberryPi à jour. Je suis ainsi passé de 3.10.25+ à la version 3.12.19+.

Un utilisateur du forum du raspberrypi a pris le soin de compiler un driver pour chaque version du noyau. Suivez donc ce lien pour trouver le nom du fichier associé à votre version du noyau.

Dans mon cas, il s’agit donc du fichier 8188eu-20140509.tar.gz qui correspond à la version du noyau que j’ai (3.12.19+ #682).

Du coup sur votre RaspberryPi, vous aurez les commandes suivantes à entrer (n’oublier pas de remplacer NOM_DU_FICHIER par le nom du fichier correspondant à votre version du noyau).L’adresse de téléchargement du fichier sera la suivante : https://dl.dropboxusercontent.com/u/80256631/NOM_DU_FICHIER

wget https://dl.dropboxusercontent.com/u/80256631/NOM_DU_FICHIER
tar -zxvf NOM_DU_FICHIER
sudo install -p -m 644 8188eu.ko /lib/modules/$(uname -r)/kernel/drivers/net/wireless
sudo insmod /lib/modules/$(uname -r)/kernel/drivers/net/wireless/8188eu.ko
sudo depmod -a

Et voilà ! Au prochain démarrage, vous devriez voir apparaître la clef dans la liste de vos interfaces réseau (la liste s’affiche grâce à la commande ifconfig). Chez moi c’est le nom wlan0 qui lui est attribué.

Ensuite il n’y a plus qu’à configurer votre réseau wifi !