Installer la clef wifi TP-Link TL-WN725N V2 sur un RaspberryPi avec Raspbian

Si comme moi vous cherchiez une clef wifi compacte et pas chère pour votre RaspberryPi, vous avez peut-être choisi la clef TP-Link TL-WN725N que l’on trouve sans mal pour 5-7€ dans les bonnes crèmeries. Contrairement à d’autres clefs wifi que j’ai pu utiliser sur la même configuration, celle-ci n’est pas reconnue de manière « auto-magique ».

Voici donc comment résoudre le problème ! Rien de super compliqué mais cela nécessite quelques commandes dans le terminal, donc si cela vous effraie, peut-être serait-il plus sage de remplacer cette clef par un modèle plug and play, comme la Edimax EW-7811UN ! Pour les barbus, on va installer le driver de la clef TP-Link kivabien©, toute la difficulté va être de trouver lequel !

Note du 02/06/2015 : Si vous possédez un RaspberryPi V2, la méthode à suivre est un peu différente, vous trouverez les explications ici.

Les pré-requis

Comme je vous le disais en intro, pour suivre ce petit tutoriel, il faut :

  • avoir la clef wifi TL-WN725N V2 (il existe une V1 également mais à ma connaissance elle ne se vend plus)
  • être sur Raspbian
  • avoir un accès à un terminal (soit en direct, soit via SSH)
  • être connecté au net (sinon il vous faudra récupérer le driver depuis une machine connectée)

Un driver adapté à votre version du noyau

A chaque version du noyau linux correspond un driver différent pour cette clé wifi. Il va donc falloir trouver lequel ! Pour connaître votre version du noyau, il faut utiliser la commande uname -a

pi@raspberrypi ~ $ uname -a
Linux raspberrypi 3.12.19+ #682 PREEMPT Mon May 12 23:27:36 BST 2014 armv6l GNU/Linux

Dans l’exemple ci-dessus, on voit que j’ai la version 3.12.19+ #682, mais ce sera peut-être différent chez vous ! Notez au passage que la commande rpi-update permet de mettre votre RaspberryPi à jour. Je suis ainsi passé de 3.10.25+ à la version 3.12.19+.

Un utilisateur du forum du raspberrypi a pris le soin de compiler un driver pour chaque version du noyau. Suivez donc ce lien pour trouver le nom du fichier associé à votre version du noyau.

Dans mon cas, il s’agit donc du fichier 8188eu-20140509.tar.gz qui correspond à la version du noyau que j’ai (3.12.19+ #682).

Du coup sur votre RaspberryPi, vous aurez les commandes suivantes à entrer (n’oublier pas de remplacer NOM_DU_FICHIER par le nom du fichier correspondant à votre version du noyau).L’adresse de téléchargement du fichier sera la suivante : https://dl.dropboxusercontent.com/u/80256631/NOM_DU_FICHIER

wget https://dl.dropboxusercontent.com/u/80256631/NOM_DU_FICHIER
tar -zxvf NOM_DU_FICHIER
sudo install -p -m 644 8188eu.ko /lib/modules/$(uname -r)/kernel/drivers/net/wireless
sudo insmod /lib/modules/$(uname -r)/kernel/drivers/net/wireless/8188eu.ko
sudo depmod -a

Et voilà ! Au prochain démarrage, vous devriez voir apparaître la clef dans la liste de vos interfaces réseau (la liste s’affiche grâce à la commande ifconfig). Chez moi c’est le nom wlan0 qui lui est attribué.

Ensuite il n’y a plus qu’à configurer votre réseau wifi !

 

Présentation du RaspberryPi

Après quelques temps d’absence, me voici de retour pour vous présenter un objet qui a pas mal fait parler de lui ces derniers temps sur le net et que j’attendais depuis longtemps !

Son nom : le RaspberryPi !  Si cela ne vous dit rien, il s’agit d’un ordinateur complet qui fait la taille d’une carte bleue et qui coûte… 35$ !

Et oui, alors que de nombreux constructeurs se livrent une course à la puissance, la Fondation RaspberryPi a fait un autre pari : celui de proposer un ordinateur complet pour un coût modique ! Pour moins de 40 euros, taxes et livraison comprises, on obtient donc un ordinateur qui tient dans la main, mais qui propose tout de même une connectique fournie : 2 port USB, 1 port RJ45, 1 port HDMI, 1 port mini-jack, 1 lecteur de carte SD etc…

Le RaspberryPi et sa connectique
Le RaspberryPi et sa connectique

Un objet rêvé pour bidouiller donc et que je me suis empressé de commander…

Trois mois et deux ruptures de stock après sa sortie, me voilà enfin en possession du graal, pour lequel je me suis empressé de trouver une carte SD (c’est ce qui servira de disque dur).

Le RaspberryPi en action
Le RaspberryPi en action

Le voici en situation : pas très beau avec tous ses câbles… J’ai commandé une « boîte » pour enfermer la bête mais le temps qu’elle arrive, mon ordinateur de poche risque de rester un petit moment les « puces à l’air ».

Et que peut-on faire avec ça ? Plein de choses mon capitaine, même si ce n’est pas forcément à la portée de tout le monde.

Les utilisations qui me viennent à l’idée sont les suivantes :

  • PC de salon branché sur la TV (mediacenter)
  • Borne de consultation internet
  • Serveur web
  • PC de téléchargement (pour du contenu légal évidemment ;)
  • Centrale domotique (pour piloter chauffage, éclairage, suivre sa consommation d’énergie)…

Bref, de part sa petite taille et sa faible consommation, je pense qu’il sera idéal si vous avez besoin d’un ordinateur allumé 24h/24, sans forcément que ce soit un monstre de puissance ! Pour 40 euros vous ne prenez pas de grands risques, même si je reconnais qu’il reste beaucoup de chemin à faire pour que ce petit concentré de technologie ne soit pleinement utilisable par « Mr ToutLeMonde ».

Si vous souhaitez sauter le pas, vous pouvez en commander un en ligne.

Bouygues Telecom pousse la domotique chez ses abonnés

Il n’y a pas que Free qui innove chez les FAI français et c’est Bouygues Telecom aujourd’hui qui a créé la surprise en proposant un service plutôt original autour de la domotique.

Pour rendre votre maison plus « intelligente », Bouygues propose à ses abonnés 2 options facturées respectivement 4,90€ et 9,90€ par mois qui vous permettront de

  • consulter la consommation électrique de votre habitation
  • contrôler à distance certains de vos appareils
  • surveiller votre habitation (température, présence etc…)

Tout cela au travers d’une page web ou sur votre smartphone !

L’ensemble  des éléments composant la solution communique par ondes radios (pour les connaisseurs, la solution utilise le protocole ZigBee) et ne nécessite apparemment pas de travaux pour fonctionner, du vrai plug’n play !

Si personnellement je suis très intéressé par ce genre de solution, je reste tout de même assez dubitatif quant à l’intérêt économique de cette offre. Acheter le matériel permettrait d’avoir un espoir de le rentabiliser un jour, au fur et à mesure des économies d’énergie qu’il permet. Là sous forme de location, c’est nettement moins intéressant selon moi…

Saluons tout de même l’initiative qui démocratisera certainement un peu plus la domotique dans nos foyers ;) Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus sur la solution, vous pouvez aller faire un tour sur le site d’IJENKO, le constructeur de la solution.

Source : ZDNet

L’industrie du livre sur les traces de celle de la musique ?

Je suis tombé aujourd’hui sur un article traitant de la montée en puissance du piratage de livres numériques, et je ne me pouvais m’empêcher d’écrire quelques lignes sur le sujet.

Selon GFK, 77% des propriétaires d’ebook readers n’ont jamais payé pour un livre électronique. Ces utilisateurs se contentent d’ouvrages gratuits, ou alors d’ouvrages sous copyright acquis illégalement.

Ce qui me m’ennuie dans ce constat, c’est qu’il ne faudra pas longtemps avant que l’industrie du livre ne tire à boulets rouges sur les ebook readers, tout cela sans prendre le temps de se poser les bonnes questions. Je ne pense pas que les internautes soient contre l’idée de payer pour des ouvrages de qualité, mais avez-vous une idée du prix d’un livre électronique ?

Exemple avec un roman connu : « Le symbôle perdu » de Dan Brown :

Mais visiblement ça ne choque personne… Et je ne vous parle même pas des problématiques de formats ou de verrous numériques qui compliquent la tâche de l’honnête lecteur…

Messieurs de l’industrie du livre, ne faites pas les mêmes erreurs que vos confrères de la musique ou du cinéma. Il y a un tournant à prendre, Internet ne vous attendra pas.

Test de l’offre ADSL No!Box d’OVH, une connexion sans fioritures !

Après de nombreuses déceptions avec le matériel d’un opérateur ADSL bien connu, j’ai décidé il y a un mois d’abandonner mon FAI pour me tourner vers un concurrent tout nouveau sur ce marché : OVH. En proposant une offre internet seul démarrant à 10 euros par mois, OVH se positionne de manière agressive en terme de tarifs. Afin de pouvoir évaluer la qualité du service je me suis empressé de participer aux phases de bêta tests.

OVH Offre ADSL NoBox
Une connexion ADSL à partir de 10 euros par mois

Une connexion… et rien d’autre.

Ici pas de fioriture : il s’agit d’un accès internet ADSL et rien d’autre. Pas de TV, de téléphonie… pas de box 15 en 1 ! Et pour moi c’est là toute la différence. Soit on se fait prêter (moyennant une caution) du matériel OVH (qui reste très standard cela dit), soit on utilise  ses propres équipements. Qu’on laisse les constructeurs de modems/routeurs faire leur métier, OVH se concentre sur le sien : fournir une connexion. Pour ma part j’ai donc ressorti du placard un “vieux” modem-routeur Netgear DG834G v2. Un modèle qui n’est plus vendu depuis plusieurs années… mais qui tourne comme une horloge.

Les équipements disponibles

Pour profiter de cette offre ADSL, il vous faudra donc soit investir dans un modem(-routeur) ADSL, soit opter pour un des 3 modèles de prêt d’OVH moyennant une caution allant de 20 à 60 euros. Ces trois modèles sont tous fabriqués par Thomson/Technicolor. Les premiers retours font état de quelques instabilités pour les modems pro et start mais gageons que cela s’améliorera avec le temps et l’avancée de la phase de bêta-test. Pour l’heure, je vous recommande plutôt de choisir un modèle éprouvé (Netgear et Linksys sont mes favoris dans ce domaine mais ils ne sont pas seuls sur ce secteur).

4 jours de la commande à la connexion

Je ne sais pas si je suis une exception ou s’il en va de même pour la majorité des clients OVH mais tout a été très vite pour moi ! J’ai passé commande sur le site d’OVH un dimanche soir et le jeudi suivant : tout était opérationnel ! Dès que j’ai reçu mes identifiants, je n’ai eu qu’à configurer mon modem avec et tout roulait. Question débit, j’ai gagné au change puisqu’OVH m’a raccordé en ADSL2+ là où SFR préférait me laisser en ADSL1. Les mesures sont sans appel : je suis passé de 7,8Mbit/s avant à 11,9Mbit/s avec OVH ! Les autres caractéristiques de la ligne restent similaires à ce que j’avais avant.

Des équipes accessibles

Certes, l’offre est jeune et on sent que tous les processus ne sont pas encore très rodés. Néanmmoins, j’ai été impréssionné par la proximité et la réactivité des équipes du FAI. En ce sens les mailing-lists représentent selon moi un énorme avantage par rapport à la concurrence en permettant de mettre en relation les utilisateurs et les équipes techniques. En terme de support téléphonique, la plateforme est située en France et si je n’ai pas eu affaire à elle pour l’instant, les retours que j’en ai semblent plutôt positifs, à des années lumières de certains concurrents.

Un prix qui fait débat.

La politique tarifaire d’OVH est particulière, voire unique : pour un même service, le prix varie suivant votre emplacement et le NRA auquel votre ligne téléphonique est relié.

Habitant au centre ville de Bordeaux, j’ai la chance de bénéficier du tarif le plus bas d’OVH, minoré de 10€ pour les bêta testeurs (ma connexion en dégroupage total me coûte donc 10€/mois pour l’instant). Cependant, les tarifs varient suivant la densité de la zone où vous résidez et il y a donc quatre tarifs différents s’échelonnant de 20€ à 35€/mois en dégroupage total.

De même, contrairement à la majorité des FAI français, on paie ici des frais d’installation (50€) mais pas de frais de résiliation. Je trouve que ce mode de fonctionnement est plus en accord avec la réalité du terrain (où l’installation coûte forcément plus chère que la résiliation) et en dit long sur la politique d’OVH.

OVH comble ici un vide dans un marché où l’on tente sans arrêt de vous refiler des offres triple (voire quadruple) play. En ce sens, cela comblera les utilisateurs qui  souhaitent de la simplicité et de l’éfficacité plus qu’une avalanche de services… Le prix par contre, intéressant pour les citadins, ne sera probablement pas aussi bien accueilli pour les habitants des zones rurales pour qui l’offre d’OVH se révèlera souvent plus chère et moins fournie que la concurrence.

Avant de vous lancer

Gardez bien à l’esprit que c’est une offre actuellement en bêta, donc il peu y avoir des râtées, vous êtes prévenus ! Je ne saurais trop vous conseiller de vous inscrire sur la mailing-list ADSL du FAI si vous souhaitez être tenus au courant des denières avancées et surtout trouver de l’aide en cas de pépin. En ce sens le forum peut vous être bien utile également ! Si vous n’êtes pas trop aguerris au monde des modem/routeur, je vous conseille d’opter pour un des modèles pré-configurés prêtés par OVH, pour les autres j’imagine que vous saurez choisir du matériel adapté :)

Et pour la téléphonie ?

Il est possible de souscrire à une ligne téléphonique en sus de la connexion ADSL. En effet, OVH commercialise également une solution de téléphonie illimitée vers les fixes qui est vendue jusqu’à présent pour un coût modique (1,18€ TTC/mois). Pour de l’illimité vers les mobiles, il faudra ajouter 11,96€ TTC/mois. Malheureusement, OVH semble vouloir augmenter ces prix dans les prochains jours, j’essaierai de vous tenir au courant à ce sujet.