L’industrie du livre sur les traces de celle de la musique ?

Je suis tombé aujourd’hui sur un article traitant de la montée en puissance du piratage de livres numériques, et je ne me pouvais m’empêcher d’écrire quelques lignes sur le sujet.

Selon GFK, 77% des propriétaires d’ebook readers n’ont jamais payé pour un livre électronique. Ces utilisateurs se contentent d’ouvrages gratuits, ou alors d’ouvrages sous copyright acquis illégalement.

Ce qui me m’ennuie dans ce constat, c’est qu’il ne faudra pas longtemps avant que l’industrie du livre ne tire à boulets rouges sur les ebook readers, tout cela sans prendre le temps de se poser les bonnes questions. Je ne pense pas que les internautes soient contre l’idée de payer pour des ouvrages de qualité, mais avez-vous une idée du prix d’un livre électronique ?

Exemple avec un roman connu : « Le symbôle perdu » de Dan Brown :

Mais visiblement ça ne choque personne… Et je ne vous parle même pas des problématiques de formats ou de verrous numériques qui compliquent la tâche de l’honnête lecteur…

Messieurs de l’industrie du livre, ne faites pas les mêmes erreurs que vos confrères de la musique ou du cinéma. Il y a un tournant à prendre, Internet ne vous attendra pas.

Une réflexion sur « L’industrie du livre sur les traces de celle de la musique ? »

  1. Il y a mieux : « Bertrand Russell’s Best Portraits and Satires » coûte 27$ en papier chez Amazon et 29$ au format ePub sur iBookstore. Je l’ai acheté tout de même car je déteste la texture du papier et l’odeur de l’encre.

    Je plaisante bien sûr mais je n’achète plus que des livres numériques (surtout de philosophie) car on peut augmenter la taille des caractères, copier/coller facilement un extrait sur un forum et surtout, retrouver très rapidement un passage qu’onveut citer. De plus, le livre arrive sur ma tablette en quelques minutes si j’en éprouve un besoin urgent.

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