Sansa Clip+ sous Rockbox : le lecteur mp3 des (geeks) sportifs

Aujourd’hui on ne parlera pas domotique ni mediacenter mais sport et plus particulièrement sport en musique. Comme la moitié de planète, je me suis mis depuis quelques mois à la course à pied. Et comme quand je cours j’aime bien écouter de la musique, il me fallait trouver une solution plus pratique que mon smartphone et sa batterie anémique. Si en plus il est possible de profiter d’un son de qualité c’est pas plus mal !

Le cahier des charges

Si vous travaillez dans l’ingénierie, mon cahier des charges ressemble probablement à celui dont rêvent vos clients à chaque projet :)

Je souhaitais un lecteur MP3

  • petit
  • ergonomique pour la course
  • pas cher
  • fiable
  • avec une bonne autonomie
  • qui produise une bonne qualité de son
  • avec beaucoup de mémoire

Et ici, contrairement au boulot, il est possible de réunir tous ces critères !

Le Sansa Clip Plus de Sandisk à la rescousse

Le Sandisk Sansa Clip Plus
Le Sandisk Sansa Clip Plus

L’élu de mes recherches est un lecteur MP3 pas très récent de chez Sandisk (sortie en 2009 !), le Sansa Clip Plus. Un petit baladeur MP3 minimaliste d’apparence mais qui cache bien son jeu. Voici quelques unes des caractéristiques qui m’ont convaincu :

  • le prix : 32€ le lecteur ! (Voire même 25€ en reconditionné)
  • la taille : il est minuscule et possède un « clip » permettant de l’accrocher facilement sur ma tenue de course
  • la capacité : sa mémoire interne de 4GB est extensible par une carte microSD ! Sachant que les cartes 32GB se négocient entre 15 et 20€, ça fait beaucoup de place à pas cher !
  • des boutons physiques ! je n’ai jamais essayé de piloter un lecteur MP3 avec un écran tactile en courant, mais cette expérience ne me tente pas vraiment :)
  • autonomie de 15h
  • capable de lire du MP3 mais aussi des formats sans perte comme le FLAC
  • quelques gadgets sympa : radio FM, dictaphone…

Cela fait 1 bon mois que je l’ai et j’en suis fan ! Ce lecteur ne fait qu’une chose, jouer de la musique, et il excelle dans ce domaine ! Ses concurrents, souvent plus chers n’arrivent pas à son niveau en terme d’ergonomie ou de qualité de son. Mais ce n’est pas tout…

On est geek ou on n’est pas geek ?

Rockbox, ou comment décupler les possibilités du Sansa Clip Plus !
Rockbox, ou comment décupler les possibilités du Sansa Clip Plus !

Ce lecteur a un autre avantage de taille ! On peut remplacer le logiciel interne par Rockbox, un firmware qui va décupler les possibilités de l’appareil ! ça s’installe en 5 minutes, et voici quelques avantages de mettre Rockbox sur son Sansa Clip Plus :

  • démarrage/extinction instantané
  • plus de 30 formats de fichiers musicaux supportés
  • autonomie accrue
  • support des cartes microSD jusqu’à 128GB (d’origine le lecteur ne gère pas les cartes de plus de 32GB)
  • contrôle du rendu de lecture avec equalizer
  • système de plugins pour étendre les possibilités du lecteur
  • gestion de l’accessibilité avec vocalisation des menus (à tester pour la course justement !)
  • personnalisation de l’interface via des thèmes

Bref, que vous soyez geek ou pas, l’installation est suffisamment simple pour que tout le monde ait un intérêt à tenter l’expérience !

Attention : Comme d’habitude, vous êtes seuls responsables de vos actes, le mode opératoire que je donne ici a fonctionné pour moi mais je ne saurais être tenu pour responsable en cas de pépins, vous êtes prévenus !

Etape 1 : Préparer le lecteur pour l’installation de rockbox

Avant de procéder à l’installation de rockbox, il faut vérifier que votre lecteur est à jour et bien chargé. Pour connaître la version du lecteur, il suffit d’aller dans Réglages > Paramètres Système > Information. La dernière version au moment où j’écris ces lignes est la 01.02.18. Si vous êtes déjà à la version 01.02.18 passez à l’étape 2, sinon voici comment faire la mise à jour :

Téléchargez le fichier clppa.bin que voici et collez le à la racine du lecteur. Déconnectez le lecteur et patientez : la mise à jour se fait automatiquement !

Etape 2 : Installer rockbox

Pour installer Rockbox sur notre Sansa Clip Plus, nous allons avoir besoin de RockboxUtility, un petit programme qui va configurer comme un grand le sansa clip plus !

  • Téléchargez donc RockboxUtility depuis cette page et décompressez le fichier zip sur votre ordinateur (vous obtenez un répertoire contenant RockboxUtility.exe).
  • Branchez le sansa clip plus et patientez jusqu’à ce que Windows le détecte. Chez moi il est accessible via le lecteur I:
  • Lancez RockBoxUtility.exe, le premier écran de RockboxUtility apparait
  • Sélectionnez sur l’écran la lettre adéquate (chez moi I:) et le type de lecteur Sansa Clip+ (Stable) comme dans l’écran ci-dessous.
Sélection du point de montage et du modèle du lecteur
Sélection du point de montage et du modèle du lecteur
  • Cliquez sur OK. Arrive alors l’écran principal d’installation, je vous conseille de cocher au moins les 4 premières cases. Si vous souhaitez avoir des thèmes particuliers, choisissez les en cliquant sur le bouton Personnaliser. Personnellement j’aime bien les thèmes Classic et Equilibrium. Après c’est une question de goût !
Choix des options de configuration de Rockbox
Choix des options de configuration de Rockbox
  • Quand vous êtes prêt, cliquez sur Installer, RockboxUtility va alors vous demander de lui fournir le fichier clppa.bin (téléchargeable sur le site de sandisk ou ici) et va alors commencer le déploiement de Rockbox sur votre Sansa Clip+
Déploiement de Rockbox
Déploiement de Rockbox
  • Quand l’opération est terminée, cliquez sur le bouton Ejecter. Et vous voilà en possession du meilleur lecteur MP3 que j’ai pu avoir en main :)
Il n'y a plus qu'à éjecter le lecteur pour en profiter !
Il n’y a plus qu’à éjecter le lecteur pour en profiter !

Avant de vous lâcher dans la nature

Sachez que des âmes charitables ont écrit un manuel d’utilisation pour Rockbox sur le Sansa Clip Plus, vous le trouverez ici en PDF (en anglais).
J’utilise plusieurs heures par semaine ce petit bijou de technologie qui n’a pas à rougir de la concurrence, même en 2015. Si je devais lui trouver un défaut, ce serait le fait qu’il se recharge via une prise mini USB (et pas micro USB), mais là c’est vraiment pour chercher la petite bête ! Si vous avez aussi de bons lecteurs audio à conseiller ça m’intéresse, des fois que le sansa clip plus ne soit plus vendu… Enfin, si pour accompagner le Sansa Clip+ vous cherchez un bon petit casque pour courir sans vous ruiner, je suis un adepte du modèle KSC75 de chez Koss qui est pour moi un super compromis prix/son/maintien ! Voilà, maintenant vous savez tout !

Domotique : Partie 10 – Traquer les portes ouvertes

Cet article fait partie de la série Domotique (18 articles au total)

Vous l’avez attendu le voilà :) Le premier article de la série où l’on va enfin ajouter un périphérique Z-Wave à notre installation ! Pour démarrer dans le monde du Z-Wave, j’ai choisi de tester un type de capteur qui a mauvaise réputation dans la gamme chacon (433Mhz) : un détecteur d’ouverture de porte/fenêtre Z-Wave. En effet, le protocole Chacon ne proposant pas de « retour d’état », les capteurs d’ouverture de porte en 433Mhz ont une fâcheuse tendance à spammer le réseau radio en répétant N fois la même information, brouillant au passage les messages de ses petits copains.

Pourquoi vouloir suivre l’ouverture des portes et fenêtre du domicile ?

Au premier abord suivre ce type d’événement peut paraître anodin, mais il y a pourtant quelques intérêts à le faire :

  • En terme de tranquillité, le système domotique va être capable de vous assurer que toutes vos fenêtres sont bien fermées lorsque vous quittez votre domicile. Ceux qui ont déjà oublié un velux ouvert un jour de pluie comprendront !
  • En terme de sécurité, le système domotique va être capable de vous alerter si une ouverture suspecte intervient alors que vous n’êtes pas chez vous.
  • En terme d’économie d’énergie, il va être possible d’intégrer cette notion de porte ou fenêtre ouverte dans les scénarios de chauffage. Par exemple lorsque vous ouvrez votre fenêtre pour aérer, votre radiateur s’éteindra pour ne se rallumer qu’à la fermeture de la fenêtre.

Et je fais confiance à votre imagination pour trouver d’autres cas d’application !

Un modèle original

Maintenant que vous êtes convaincu de l’utilité de ce genre de module, lequel choisir ? Comme annoncé en introduction, j’ai exclu les modèles fonctionnant en 433Mhz, pour en trouver un plus fiable, en Z-Wave. Là aussi, des capteurs d’ouverture de porte Z-Wave, il en existe des dizaines, et ils ont quasiment tous la même tête : composée de 2 parties distinctes, une est fixée sur l’ouvrant et l’autre sur le montant. Visuellement cela ressemble à ça :

Un détecteur d'ouverture de porte classique
Un détecteur d’ouverture de porte classique… Pas très esthétique.

Pas forcément super esthétique on est d’accord, mais il existe plus discret bien qu’un peu plus long à poser, c’est ce que je vous propose de tester aujourd’hui !

Les modules Aeon Labs DSB54 et ZW089

Conçu pour être intégrer DANS la porte, les modules DSB54 et ZW089 une fois installés sont complètement invisibles ! Si comme chez moi vos portes intérieures sont creuses, alors ce module est le candidat idéal pour une intégration aux petits oignons. Voici quelques images :

Le capteur d'ouverture à côté d'un feutre de tableau blanc
Le capteur d’ouverture à côté d’un feutre de tableau blanc
Le capteur démonté
Le capteur démonté

Vous pouvez vous poser la question de l’autonomie de la pile de ce module. Selon son constructeur, elle durerait au moins 1 an, pour ma part cela fait déjà 5 mois que le capteur est en place et l’état la batterie ne donne pas de signe de fatigue. La pile utilisée est plutôt spécifique (modèle CR2), en tous cas je n’avais jamais croisé ce format qui apparemment est aussi utilisé dans quelques flashs d’appareil photo. Par curiosité, je suis allé voir au supermarché du coin s’ils en avaient, mais que nenni. Il vaudra donc mieux s’orienter vers internet en cas de panne sèche.

Installation

Alors si on se fie à la doc constructeur, Aeon Labs recommande de placer le corps avec la pile dans le montant, et la partie avec l’aimant dans la porte. Sauf qu’avec une profondeur de 6cm, l’installation dans le montant me parait plutôt galère, alors qu’on a une porte creuse à disposition ! J’ai donc choisit de le monter en plaçant le corps dans la porte ! Je vous livre donc le récit de ma petite séquence bricolage !

Matériel nécessaire :

  • un tournevis plat
  • un tournevis cruciforme
  • une perceuse avec une mèche de 19mm

19mm, ce n’est pas le plus simple diamètre à dénicher ! Une fois de plus, internet est venu à mon secours, et j’ai trouvé ma mèche sans trop de mal. Voici les modèles que je vous ai repéré :

Au passage, attention à la perceuse que vous allez utiliser ! La mienne par exemple (un modèle sans fil de chez AEG) n’accepte pas de mèches de plus de 18mm, j’ai donc du sortir la perceuse de papa !

La mèche de 19mm à côté d'un feutre de tableau blanc. Sacré bête
La mèche de 19mm à côté d’un feutre de tableau blanc. Sacré bête

Si comme moi vous vivez en appartement, cela vous donnera l’occasion de convertir votre table de salon en établi ;) J’ai choisi de percer le trou sur le haut de la porte, de manière à ce que le capteur soit complètement invisible.

Perçage en règle de la porte
Perçage en règle de la porte. Ne faites pas comme moi, pensez à désactiver le mode « percussion » !

Le trou percé, on va pouvoir installer le corps du module ! Mais avant de visser celui-ci, il vous faudra enlever la languette plastique qui empêche la pile de se décharger ! Une fois le module en marche, il est prêt à être intégré dans son logement

Le module intégré
Le module intégré

L’astuce de McGyver pour ne pas percer le montant

Bon là je vous avoue, je suis fier de mon coup ^^ ça m’embêtait de percer le montant de la porte car cette opération aurait été visible et pas forcément esthétique (qui plus est, je le rappelle, je ne suis que locataire). Or qu’y- a-t-il dans cette partie du capteur à encastrer ? Un simple aimant. Vu qu’entre la porte et le montant, j’ai bien 5 ou 6 mm de jeu, je me suis donc mis en quête d’un aimant extra-plat à coller sur mon montant, plutôt que de percer ce dernier.

Et voici le graal : des aimants neodym d’1mm d’épaisseur.

Des aimants neodym extra plats permettent d'éviter le perçage du montant
Des aimants neodym extra plats permettent d’éviter le perçage du montant

Mesurant 10 x 1 mm, cet aimant extra plat a trouvé sa place sans mal sur mon montant, et vu que l’encadrement de ma porte est métallique, je n’ai même pas eu besoin de le coller ! Et je vous confirme que mon capteur tourne comme une horloge !

Intégration du capteur dans Domoticz

Comme pour tous les périphériques Z-Wave, il faut procéder à un appairage du capteur avec notre contrôleur Z-Wave, en l’occurrence le Z-Stick S2 d’Aeon Labs. Pour ce faire, il faut approcher le Z-Stick S2 (débranché) du capteur, appuyer brièvement sur le bouton du ZStick avant de faire de même sur le capteur (c’est le petit trou visible sur la « face » du capteur, prévoyez donc un trombone pour y accéder). Si l’appairage réussit vous verrez le voyant du capteur clignoter rapidement.

Une fois l’inclusion réalisée avec succès, on rebranche le Z-Stick sur le RaspberryPi avec Domoticz et il faut patienter quelques instants le temps que Domoticz reprenne ses esprits ! Pour vérifier que tout a bien marché, il suffit d’aller ensuite dans l’onglet Setup > Hardware où l’on retrouvera nos différentes interfaces : le RFXCom et bien sûr, le ZStick !

Interfaces disponibles dans Domoticz. On voit le Z-Stick aux côtés du RFXCom
Interfaces disponibles dans Domoticz. On voit le Z-Stick aux côtés du RFXCom

Un clic sur le bouton Setup permet d’accéder à la liste des périphériques Z-Wave associés.

02_Aeon_Labs_Recessed_Door_Sensor
Ici on voit que le Z-Stick est bien associé au capteur d’ouverture de porte (1ère ligne)

On retrouve le détecteur de porte d’Aeon Labs.

Pour le piloter depuis Domoticz, la mécanique est commune aux modules habituels en 433Mhz : il suffit d’aller dans l’onglet Setup > Devices où sont visibles tous les modules et de cliquer sur la petite flèche verte sur la ligne correspondant à notre capteur. On choisit son nom, dans mon cas un très original « Porte salle de bain« .

03_Include_Door_Sensor
Le capteur est visible aux côtés des autres périphériques (433Mhz et Z-Wave)

Par défaut le capteur est symbolisé par une ampoule, ce qui va bien pour les interrupteur mais ne me parait pas très adapté ici. J’ai donc choisi de modifier l’apparence et de l’afficher comme un contact. L’idéal serait de changer l’îcone en quelque chose qui ressemble plus à une porte mais je n’ai pas encore eu le temps de me pencher sur le sujet !

Changement de l'icône du capteur d'ouverture de porte
Changement de l’icône du capteur d’ouverture de porte

A ce moment le capteur est pleinement fonctionnel, son état remonte dans Domoticz et va pouvoir être utilisé dans vos scripts et scénarios !

En conclusion

J’ai le module DSB54 depuis plusieurs mois et il fonctionne très bien. Entre temps, Aeon Labs a fait évoluer son modèle en une version ZWave+ (le ZW089) capable de couvrir une meilleure distance tout en consommant moins d’énergie ! Si vous cherchez un capteur de porte « invisible », voici peut-être le meilleur candidat. S’il fallait trouver un bémol ce serait certainement le prix, on paie ici l’intégration parfaite, à vous de décider si c’est justifié comparé à un détecteur plus classique comme le modèle DSB29 également produit par la marque.

Mediacenter : Configuration logicielle

Cet article fait partie de la série Mediacenter (6 articles au total)

Bonjour à tous, aujourd’hui j’avance un peu ma saga « mediacenter ». Dans l’épisode précédent je vous avais présenté les entrailles de la bête, destinée à remplacer mon vieux PC mediacenter : un vieux PC portable de 2006 qui faisait tourner honorablement Windows 8.1. Ce petit article présente donc les choix logiciels que j’ai fait pour cette nouvelle machine.

Virage à 180° : adieu Windows, bonjour Linux Mint

Windows sur la TV, c’est fini pour moi. Non pas que le système ne soit pas bon, mais disons que j’ai trouvé plus confortable ailleurs. Je n’ai pas l’intention de relancer une guerre de religion Windows/Linux mais pour l’usage que j’en ai, Linux Mint me facilite la vie. Dans cet article je vais partir du postulat que vous connaissez un peu les bases de chaque système mais si vous avez des questions demandez-moi !

Un petit aperçu du bureau de Linux Mint : pas de quoi dépayser un Windowsien ;)
Un petit aperçu du bureau de Linux Mint : pas de quoi dépayser un Windowsien ;)

Mes logiciels fétiches

Pour mon usage mediacenter, Linux Mint combiné à 2 logiciels me permet de couvrir 98% de mes usages : Kodi (anciennement « XBMC ») et Google Chrome. Bonne nouvelle, ces deux programmes existent sur Windows, Mac et Linux et j’ai donc pu retrouver mes logiciels favoris sur Linux Mint. Pourquoi choisir ceux-là et pas d’autres ? En deux mots :

Linux Mint : habitué des systèmes basés sur Debian, je n’ai pas eu de mal à retrouver mes petits sous Linux Mint. Cette distribution étant focalisée sur l’expérience utilisateur, elle embarque déjà pas mal de logiciels et plugins pour couvrir un usage basique d’un PC familial.

Kodi : ce logiciel permet de lire tous mes médias habituels (Fims/Séries/Musique…) en proposant une interface très esthétique avec affiches de films, bandes annonces, suivi des épisodes déjà vus, etc… En terme d’ergonomie il écrase pour moi la concurrence en plus d’être très stable.

Google Chrome : il me sert pour la navigation web bien entendu, et occasionnellement lancer quelques médias depuis des sites bien connus comme Youtube et compagnie. Si comme moi vous hésitez avec Mozilla Firefox (j’utilise les 2 au quotidien), le point qui aura fait pencher la balance est le support natif de flash qui est un peu en souffrance sur les autres navigateurs du marché sur Linux (Adobe ayant un partenariat privilégié avec Google).

Un exemple de l'interface de Kodi : Affiche, résumé et autres infos sont récupérées automatiquement par le logiciel
Un exemple de l’interface de Kodi : Affiche, résumé et autres infos sont récupérées automatiquement par le logiciel

Ce que je laisse derrière moi en faisant ce choix

En choisissant Linux, j’ai plus ou moins consciemment laissé de côté quelques fonctionnalités qui seront compliquées à amener sur ce système. Je n’ai pas pour objectif d’être exhaustif, mais voici ce qui pourrait vous manquer dans une utilisation multimédia :

Ce que j’y gagne

Il y a quand même des avantages à opter pour une solution Linux par rapport à un Windows. Je vais sûrement en oublier ou de pas être d’accord, et vous aurez le doit de me jeter des cailloux dans les commentaires :)

  • Le coût de la licence : Windows 8.1, au minimum, c’est 99€ à débourser, par rapport au 350€ du matériel ça n’est pas rien.
  • Un suivi des mises à jour centralisé : sous Linux le gestionnaire de mise à jour gère les mises à jour du système et de vos logiciels (pourvu qu’ils aient été correctement installés). Contrairement à Windows je n’ai donc plus Windows Update d’un côté, la mise à jour Flash de l’autre, la mise à jour Java encore ailleurs, Chrome, Kodi etc…
  • Une tranquillité accrue : un mot de passe est demandé pour toute modification importante du système, sans gêner l’utilisateur lambda dans ses tâches de base dans la même session. Dans le même registre, que celui qui n’a jamais installé un adware sur sa machine en cliquant « Suivant > Suivant > Suivant… » lors de l’installation d’un logiciel Windows me jette la première pierre. Avec Linux et son gestionnaire de paquets c’est du passé.

Quelques conseils si vous optez pour la même solution

Si jamais vous choisissez de tenter cette configuration, quelques conseils pour améliorer un peu le confort d’utilisation :

  • Activer dans le Bios le démarrage du PC lorsqu’il détecte une action sur le clavier : cela permet de démarrer le PC sans avoir à se lever du canapé ^^.
  • Activer l’identification automatique de votre utilisateur par défaut au démarrage : ça vous économise la saisie de votre mot de passe à chaque démarrage, et de toute manière on vous le demande tout de même si une action importante est détectée (installation de logiciels, lancement d’une mise à jour, etc…)
  • Désactiver la demande de mot de passe en sortie de veille (pour les raisons avancées précédemment)
  • Installer Kodi et Google Chrome en utilisant les dépôts PPA (et pas des fichiers .deb) : cela permet d’avoir les mises à jour centralisées avec le reste du système. Je ferais peut-être un micro-article sur le sujet si ça vous intéresse.
  • Augmenter le niveau de zoom par défaut du navigateur. Une nouvelle problématique liée au canapé : je l’ai réglé sous Chrome à 150%, ce qui permet de rendre la plupart des sites lisibles sur mon écran 42 pouces même à 3-4 mètres de distance (et sans ascenseurs horizontaux).
  • Grossir légèrement la taille de la police par défaut du système : pour la même problématique que ci-dessus (en fait il me faudrait carrément un « thème de bureau » dédié à cette usage, car ma moitié trouve que c’est encore trop difficile à lire depuis le canapé).
  • Placer des (gros) raccourcis sur le bureau vers les 2/3 applications mediacenter les plus utilisées afin d’éviter d’avoir à naviguer dans les menus pour lancer le moindre média

Si jamais vous voyez d’autres choses à faire, n’hésitez pas à le partager à la suite de cet article. Cela fait quelques mois que cette solution est en place, et pour l’instant elle me satisfait pleinement. Qui sait, peut-être même que je parviendrai à régler les dernières petites difficultés comme la lecture des bluray ou l’utilisation des sites de replay ? Affaire à suivre !

Domotique : Partie 9 – Connecter un détecteur de fumée

Cet article fait partie de la série Domotique (18 articles au total)

Oyez, oyez ! Je sais que je m’étais engagé à écrire le prochain article de domotique sur un capteur Z-Wave mais je me suis fait rattraper par l’actualité ! Du coup je me permets de faire une petite entorse à mes prévisions pour parler détecteur de fumée ! Lequel choisir et comment l’intégrer dans notre système actuel basé sur Domoticz ? Ce sera l’objet de cet article.

Une obligation d’ici le 8 mars 2015

C’est l’actualité du moment, suite à la loi Morange votée en mars 2010, les français ont jusqu’au 8 mars pour s’équiper d’un « détecteur avertisseur autonome de fumée ». Vous connaissez peut-être ce détecteur, il se fixe au plafond ou en haut de vos murs et vous alerte via une sirène pas très agréable de la présence de fumée ! La loi en exige un par étage, à vous de faire le calcul pour votre domicile. Si vous êtes locataire le texte stipule que détecteur doit être financé par votre propriétaire, mais c’est à l’occupant de veiller à l’entretien et au bon fonctionnement du dispositif. Si vous souhaitez un peu plus d’infos sur le sujet, la page officielle du site « service public » est plutôt claire.

Que risquez vous si vous n’en avez pas ?

Ça c’est une loi bien « à la française », avec un dispositif obligatoire, mais avec aucune sanction de prévue si vous ne vous équipez pas. A chacun donc d’être responsable, après tout on n’installe pas un détecteur de fumée pour faire plaisir à l’administration mais pour se protéger soi et sa famille. Côté assurance, on ne peut (pour l’instant en tous cas) vous refuser la prise en charge d’un incendie sous prétexte que vous n’avez pas de détecteur de fumée… mais cela pourrait changer…

Quel modèle choisir et où l’installer ?

Là c’est la jungle, il existe des centaines de modèles différents. Je n’ai pas la prétention de les tester tous, sachez que la seule chose à surveiller impérativement quand vous choisirez le vôtre est qu’il soit siglé « CE » (les pouvoirs publics recommandent de prendre un modèle certifié NF EN 14604 mais ça n’est pas obligatoire). Niveau tarif, on en trouve facilement à moins de 20€ pour les plus basiques et tout le monde s’y met (même mon buraliste en vend !). Des modèles plus évolués peuvent embarquer également un détecteur de monoxyde de carbone, et d’autres sont interconnectables entre eux (si un se déclenche, tous les détecteurs sonnent).

Pour l’installation du détecteur, il est recommandé de le disposer dans un lieu de passage, comme un couloir par exemple, et de ne pas l’installer dans la cuisine ou la salle de bain pour éviter les déclenchements intempestifs. En terme de position, le milieu du plafond est apparemment optimal mais vous pouvez aussi l’installer en haut d’un mur sans problème.

Schéma d'installation d'un détecteur de fumée
Schéma d’installation d’un détecteur de fumée

 

Et si on s’attarde sur le cas du NEST ?

Le détecteur de fumée et monoxyde de carbone NEST Protect
Le détecteur de fumée et monoxyde de carbone NEST Protect

Dans mon entourage, on me pose ces derniers temps pas mal de questions à propos des périphériques NEST et plus particulièrement leur détecteur de fumée et monoxyde de carbone. S’agissant d’un détecteur dit « connecté », il est possible d’être notifié sur son téléphone en cas de d’alerte, voire de l’intégrer à un éventuel système domotique via son interface de programmation « Works with NEST ». La plupart des tests produits sont élogieux (exemple ici) à son sujet et ce détecteur est bien homologué norme NF EN 14604. Il a cependant pour moi quelques inconvénients :

  • Son prix. A 140€ le détecteur, ça commence à faire un sacré investissement, surtout s’il vous en faut plusieurs pour couvrir votre habitation. A sa décharge, il ne faut pas oublier qu’il fait également détecteur de monoxyde de carbone, un type de périphérique qu’il est difficile de trouver en dessous des 50€.
  • Cette combinaison détecteur de fumée/monoxyde de carbone me parait hasardeuse : un détecteur de monoxyde sera placé près d’un appareil susceptible d’en produire (chaudière, cuisine, etc…), qui sont justement des endroits où l’on évite de positionner un détecteur de fumée (qui se déclencherait de manière intempestive).
  • Son API, qui même si elle est bien pensée, repose sur les serveurs de la société NEST, ce qui empêche toute intégration dans un système domotique en cas de coupure de ligne internet et vous rend dépendant du futur de la société NEST. Ça ne dérangera pas forcément grand monde mais je préfère que ma solution reste autonome.

Un détecteur de fumée dans Domoticz ?

Choisir une référence compatible

Si vous souhaitez relier un détecteur de fumée à un système domotique basé sur Domoticz, c’est possible à condition de choisir un modèle compatible. C’est le cas des détecteur de fumée Chacon par exemple. Certifié CE NF EN14604 et vendu souvent par paire, ceux-ci sont interconnectables entre eux (le déclenchement d’un fait sonner tous les détecteurs du domicile) et sont reconnus par le RFXCom. Il y a plusieurs avantages à relier les détecteurs à Domoticz :

  • Être notifié en cas d’alerte, même en étant à l’extérieur du domicile
  • Déclencher des actions du système en réponse à un démarrage d’incendie (ex : allumer toutes les lumières du domicile pour réveiller les occupants/faciliter l’évacuation)
  • Utiliser la sonnerie des détecteurs de fumée dans des scénarios personnalisés (détection de présence inhabituelle, inondation, etc…)
Les détecteurs de fumée Flamingo, compatibles Domoticz
Les détecteurs de fumée Flamingo (clone des modèles chacon), compatibles Domoticz

Si vous souhaitez vous équiper avec un de ces détecteurs, sachez qu’on les trouve à des tarifs plutôt raisonnables (environ 30 euros la paire) et que plusieurs constructeurs les vendent sous des références différentes ! J’ai mené ma petite enquête, et voici les références compatibles que j’ai trouvé.

Soyons honnêtes, ces modèles ne sont pas les plus discrets ni les plus esthétiques du genre, mais ils remplissent leur rôle à la perfection.

Intégrer le détecteur dans Domoticz

Vérifiez dans l’onglet Setup/Settings que l’ajout de nouveaux périphériques est autorisé (la case Accept new Hardware Devices doit être cochée) et pressez quelques secondes le bouton « TEST » du détecteur (attention aux oreilles).

Sans cette case de cochée, vous risquez de batailler ;)
Sans cette case de cochée, vous risquez de batailler ;)

Allez dans l’onglet Setup/Devices de Domoticz. Une nouvelle ligne apparait alors avec la mention KD101 smoke detector. On clique sur le bouton avec la flèche verte et on choisit un nom pour le détecteur (dans mon cas Détecteur de fumée entrée).

Le détecteur prêt à être ajouté dans Domoticz
Le détecteur prêt à être ajouté dans Domoticz

Le détecteur de fumée sera ensuite visible dans l’onglet Switches où vous pourrez notamment paramétrer des notifications.

Le détecteur de fumée une fois ajouté dans Domoticz
Le détecteur de fumée une fois ajouté dans Domoticz

Pour ma part cela va faire environ un an et demi que je suis équipé d’un de ces détecteurs et j’en suis satisfait. Il s’est déclenché une fois lors d’un petit soucis « culinaire » et j’ai du remplacer les piles au bout de 13/14 mois. Au passage, impossible d’ignorer le niveau de batterie faible sur ces modèles puisqu’en dessous d’un certain niveau, le détecteur en mal de piles se met à émettre un bip strident chaque minute !

Voilà, je pense avoir fait le tour du sujet mais si jamais vous avez des questions, je me ferai une joie de vous aider dans votre démarche ! N’oubliez pas le plus important : quel que soit le modèle que vous choisirez, équipez-vous pour votre propre sécurité !

Domotique : Partie 8 – Ajout du support du Z-Wave dans Domoticz

Cet article fait partie de la série Domotique (18 articles au total)

Aujourd’hui on va parler de Z-Wave, ce protocole domotique qui a le vent en poupe et on va voir comment l’intégrer à notre système existant.

Avant de démarrer, voici deux mots sur la domotique et les protocoles : en domotique, contrairement à l’informatique, on n’a pas un protocole standardisé qui fédère les constructeurs. Chacun prêche un peu pour sa paroisse et on voit sortir chaque année de nouveaux protocoles qui cherchent à s’imposer avec plus ou moins de succès.

Dans mes précédents épisodes domotiques, j’ai utilisé des modules et des sondes qui parlaient des protocoles différents. Leurs fréquence étant commune (433Mhz pour les intimes), mon récepteur (le RFXCom) parvenait à discuter avec chacun d’eux sans problème.

Cet article fait partie d’une série dédiée à la domotique dont vous pourrez trouver le sommaire au bas de cet article.

 

De nouvelles problématiques

Pendant plusieurs années, j’ai donc utilisé avec succès différents modules plus ou moins prévus pour la domotique dans le cadre de l’automatisation de mon quotidien. Il y a quelques mois j’ai déménagé pour un logement plus grand et me voici confronté à de nouvelles problématiques :

Des soucis de portée : certaines de mes sondes situées en périphérie de mon logement ne sont pas toujours à portée de ma centrale. Cela varie en fonction de la météo, de la configuration de mes portes/fenêtres, le niveau de batterie etc… Ce qui conduit à une perte de précision dans mes relevés.

Une prise de conscience en matière de sécurité : quand j’ai commencé la domotique en 2010, j’étais un peu un ovni dans mon entourage (pourtant très technophile) et je n’avais pas à me soucier d’éventuelles compromissions de mon système. Maintenant que de plus en plus de monde s’y met, je préfère prévenir que de voir mon voisin Roland jouer avec mes lumières :)

La réponse du Z-Wave

Parmi les protocoles domotiques qui ont le vent en poupe, on trouve le Z-Wave. Ce protocole, conçu pour une utilisation sans-fils, répond à mes soucis : en proposant un fonctionnement en réseau maillé, chaque module répète les ordres à destination de ses voisins de manière à ce que même les plus éloignés du cœur du système restent joignables. En chiffrant les communications entre les modules et le cœur du système il répond aussi à mes inquiétudes en matière de sécurité.

Parmi ses autres avantages, on citera :

  • le fait qu’il soit promu par plusieurs dizaines de constructeurs (il existe plusieurs centaines de modules Z-Wave sur le marché)
  • la communication bi-directionnelle entre module et centrale domotique : le module peut ainsi signaler son état au cœur du système, en l’occurrence mon RaspberryPi avec Domoticz.

Ajouter du Z-Wave dans Domoticz

Domoticz a l’avantage de supporter de nombreux protocoles, à conditions de lui adjoindre l’interface physique adéquate. Il me fallait donc en trouver une pour que mon RaspberryPi puisse « parler » Z-Wave. Attention dans votre quête, la fréquence de fonctionnement du Z-Wave varie selon votre position sur le globe. En Europe le Z-Wave utilise la fréquence de 868Mz contre 915Mh en Amérique du nord.

Quelle interface Z-Wave choisir ?

Pour ajouter à Domoticz la faculté de recevoir et émettre des ordres Z-Wave, il existe deux interfaces assez populaires sur le marché : la carte fille Razberry de ZWave.Me et le Z-Stick S2 d’Aeon Labs au format « clef USB ». Ces deux interfaces sont vendues sensiblement au même tarif (un peu moins de 60€) mais ont quelques différences qui m’ont poussé à opter pour le module Aeon Labs. En effet, la carte Razberry de ZWave.Me ne peut-être utilisée que sur un RaspberryPi, ce qui me semble limité en terme d’évolution du système. Autre avantage du ZStick d’Aeon Labs : il possède une petite batterie qui permet de se déplacer dans le domicile pour y associer les différents modules Z-Waves (un peu à la manière des télécommandes Chacon).

Le Razberry, une interface un peu trop orientée RaspberryPi à mon goût
Le Razberry, une interface un peu trop orientée RaspberryPi à mon goût
zstick_s2
Le Z-Stick S2 d’Aeon Labs est l’interface Z-Wave que j’ai retenu

Intégrer le Z-Stick S2 d’Aeon Labs dans Domoticz

Concrètement il n’y a pas grand chose à faire pour que ça marche dans Domoticz, mais si vous avez comme moi un RFXCom, il y a une petite manipulation à respecter pour éviter des problèmes à l’avenir ! En effet, au démarrage du RaspberryPi, le système attribue au RFXCom et au Z-Stick des adresses du type « /dev/ttyUSB0 » ou « /dev/ttyUSB1 ». Si l’on ne fait rien, ces adresses peuvent changer et donc empêcher Domoticz de joindre ces périphériques.

Attribuer un nom persistant au ZStick (et au RFXCom)

Pour contourner le problème, on va déclarer des alias pour chacun des périphériques, de manière à ce qu’ils aient toujours les mêmes adresses. Pour ce faire, il va falloir ajouter un fichier dans le répertoire /etc/udev/rules.d du RaspberryPi. J’ai intitulé mon fichier « domoticz.rules » et voici le contenu :

SUBSYSTEM=="tty", SUBSYSTEMS=="usb", ENV{ID_VENDOR}=="RFXCOM", SYMLINK+="ttyUSB10" 
SUBSYSTEM=="tty", SUBSYSTEMS=="usb", ENV{ID_VENDOR}=="Silicon_Labs", SYMLINK+="ttyUSB11"

Ces 2 lignes vont permettre au système d’attribuer systématiquement l’adresse /dev/ttyUSB10 au RFXCom et /de/ttyUSB11 au ZStick. On va désormais pouvoir passer aux choses sérieuses dans Domoticz :)

Une fois le fichier sauvegardé, redémarrez le raspberryPi. Vous pouvez vérifier la prise en compte du fichier avec la commande ls -lh /dev/ttyUSB*

pi@vesta2 ~ $ ls -lh /dev/ttyUSB*
crw-rw---T 1 root dialout 188, 0 Jan 28 12:05 /dev/ttyUSB0
crw-rw---T 1 root dialout 188, 1 Jan 28 13:40 /dev/ttyUSB1
lrwxrwxrwx 1 root root         7 Jan  1  1970 /dev/ttyUSB10 -> ttyUSB0
lrwxrwxrwx 1 root root         7 Jan  1  1970 /dev/ttyUSB11 -> ttyUSB1

Déclaration du Z-Stick dans Domoticz

Maintenant que le Z-Stick est reconnu par le système d’exploitation, il nous reste à le déclarer dans Domoticz.

Attention : pour une raison que j’ignore, les manipulations décrites ci-dessous doivent être effectuées depuis Chrome et pas Firefox. En effet sur le navigateur de Mozilla, les alias créés précédemment (comme ttyUSB10) ne sont pas visibles, j’ignore pourquoi…

Les captures d’écran ci-dessous sont effectuées avec la version 2.2252 de Domoticz affiché en anglais.

Allez dans l’onglet Setup / Hardware où vous retrouverez votre RFXCom.

L'onglet Hardware avant l'intégration du Z-Stick S2 d'Aeon Labs
L’onglet Hardware avant l’intégration du Z-Stick S2 d’Aeon Labs

Si vous avez un RFXCom et que ça n’est pas déjà fait, je vous conseille de définir son « Serial Port » sur /dev/ttyUSB10 afin d’éviter des surprises à l’avenir.

Pour ajouter le ZStick, complétez ensuite le formulaire en bas de page avec les valeurs suivantes :

  • Name : le nom de votre choix (j’ai choisi ZStick S2 dans mon cas)
  • Type : OpenZWave USB
  • Data Timeout : Disabled
  • Serial Port : /dev/ttyUSB11
Formulaire à remplir pour ajouter le Z-Stick
Formulaire à remplir pour ajouter le Z-Stick

Et enfin cliquez sur « Add« . Voilà ! Domoticz est configuré.

Je vous conseille de redémarrer le RaspberryPi une dernière fois pour vérifier que tout fonctionne correctement :) Domoticz devrait retrouver ses petits au démarrage et présenter à la fois le RFXCom et le Z-Stick dans les interfaces disponibles.

Interfaces disponibles dans Domoticz. On voit le Z-Stick aux côtés du RFXCom
Interfaces disponibles dans Domoticz. On voit le Z-Stick aux côtés du RFXCom

Et maintenant la suite ?

Cette étape terminée, vous voilà avec un Domoticz capable de « parler » à la fois Z-Wave et RFXCom. Cela aura pour avantages de choisir les modules les plus adaptés dans chacune de ces technos en fonction de vos besoins/votre budget/la criticité des applications mises en œuvre.

Dans mon prochain article domotique, je vous parlerai donc d’un capteur Z-Wave que j’ai ajouté à mon système et qui pourrait en intéresser plus d’un ;) A très vite !