Aujourd’hui un court article autour d’une manipulation simple mais peu connue : remplacer la batterie d’un aspirateur robot Roomba de chez Irobot. En effet, après plusieurs années de bons et loyaux services, la batterie de mon Roomba 534 (« Rosito » de son petit nom) s’est mise à fatiguer. Les symptômes d’une batterie malade : au bout de 10 minutes de ménage mon robot rentrait à la base en indiquant que sa batterie était vide. De manière suspecte, 10 minutes plus tard il annonçait sa batterie « pleinement chargée », mais ne tenait pas plus de quelques minutes au travail.
Leboncoin rempli de roomba aux batteries fatiguées
Si j’écris cet article, c’est aussi parce que je me suis rendu compte que les annonces de Roomba d’occasion à la batterie fatiguée pullulaient sur leboncoin. Que vous soyez donc propriétaire d’un Roombamalade ou intéressé pour en acquérir un à réparer, voici donc la manipulation le détail de la manipulation salvatrice. Petite précision : celle-ci est quasi identique sur tous les modèles de Roomba.
Remplacement de la batterie
Avant de jouer du tournevis, il va falloir trouver une batterie neuve ! Là aussi vous allez voir, Irobot a fait les choses bien !
Choix de la batterie remplaçante
Bonne nouvelle : Tous les modèles des séries 500, 600, 700 et 800 utilisent le même type de batterie. Vous n’avez donc pas à chercher spécifiquement une batterie spécifique pour « Roomba 534 ». Un bon point quant à l’approvisionnement en pièce détachée dans le temps. En fait, la seule question que vous avez à vous poser c’est si vous allez opter pour une batterie officielle à 80€ ou une batterie générique (30 à 45€). Dans mon cas, ayant payé mon aspirateur robot autour des 200€ neuf il y a quelques temps, dépenser 80€ dans une batterie ne me paraissait pas très rentable. J’ai donc opté pour une batterie générique qui avait de bons avis sur Amazon.
NDR : La capacité d’une batterie s’exprime en mAh. Plus cette valeur est grande, plus l’autonomie de votre robot sera grande. Dans mon Roomba 534, le modèle d’origine indique 3000mAh, alors que ma batterie de remplacement annonce 3500 mAh. Mon robot devrait donc gagner en autonomie suite à son changement de batterie. Il existe même des batterie de Roomba annonçant 4500mAh. Après de là à dire si le gain est réel…
Installation de la batterie dans le Roomba
Ici, rien de complexe, il vous suffira d’un tournevis cruciforme et de 5 minutes montre en main pour réaliser le remplacement (et encore quand j’annonce 5 minutes, je suis large). Roomba à l’envers, il faut dévisser la brosse rotative latérale, avant de s’attaquer aux vis du capot. Il y en a 4, comme indiqué sur la photo.
Une fois les puces à l’air, il suffit de soulever l’ancienne batterie et de la remplacer par la nouvelle.
On revisse, on referme, et voilà. Je vous conseille de mettre à charger la bestiole pendant quelques dizaines de minutes avant de le lancer pour une petite session de ménage. Et voilà Rosito prêt à reprendre du service ! Cela fait quelques jours que j’ai fait cette réparation et l’autonomie de mon robot dépasse à nouveau les 2 heures.
Cet article fait partie de la série Domotique (18 articles au total)
En domotique, le pilotage de l’éclairage est un sujet traité maintes et maintes fois, et pourtant il continue de déclencher les réflexions (et les discussions !). Dernier cas de figure auquel j’ai été confronté : comment piloter l’éclairage de mon entrée, actionné à l’origine par un va-et-vient traditionnel ?
Petit rappel sur le va-et-vient
En électricité, ce que l’on désigne par va-et-vient est une installation électrique qui permet de piloter une charge (comme un luminaire), indifféremment depuis deux interrupteurs. Si l’on dresse un petit schéma, voici ce que cela donne en terme de câblage électrique :
Ici, seul le luminaire est relié au neutre, les interrupteurs ne servant qu’à acheminer la phase à la lampe moyennant deux fils « navettes ».
Mes contraintes : un seul module, sans neutre, et pas de câble supplémentaire.
Des méthodes pour domotiser les va-et-vient, j’en ai trouvé plusieurs elles demandaient au choix de…
Tirer des câbles supplémentaires : bonjour la galère !
Multiplier les modules domotiques : à 60€ pièce, inutile de vous expliquer pourquoi l’idée me plaisait moyennement
supprimer un des 2 interrupteurs
Heureusement, il existe une solution pour avoir le beurre et l’argent du beurre : un va-et-vient parfaitement fonctionnel, sans tirer de câble supplémentaire, et piloté par le système domotique. L’astuce ? Remplacer les interrupteurs à bascule classiques par des interrupteurs poussoirs (comme ceux que l’on trouve dans les paliers d’immeubles par exemple).
Domotisation du va-et-vient
On retrousse ses manches et on y va. Comme d’habitude, les précautions d’usage sont à observer dès lors que l’on manipule le circuit de courant fort de la maison.
Matériel nécessaire
1 micro-module domotique sans neutre (ici un module Fibaro FGD-211 , mais vous pouvez très bien utiliser aussi un FGD-212 ou l’équivalent chez un autre constructeur)
C’est le module domotique qui pilotera la lampe, et les boutons poussoirs ne feront qu’envoyer des ordres au module (comme pourra le faire le système domotique). Plus tard, avec le module contrôlé par Domoticz, on sera en mesure de piloter l’éclairage du va-et-vient soit en utilisant les boutons poussoirs, soit en passant par l’interface de domoticz, des scénarios, ou encore en réagissant à d’autres capteurs domotiques (détection de mouvement, ouverture de porte, etc…)
Attention aux ampoules leds et fluo compactes
Bien que très intéressant, ce module Fibaro a tout de même quelques limites ! Il faut en effet que vos ampoules soient « dimmables » (c’est à dire compatibles avec un variateur de luminosité). C’est le cas de toutes les ampoules à incandescences et halogènes, mais ça n’est pas le cas de toutes les ampoules leds et à ma connaissance, aucune ampoule fluo compacte n’est dimmable. Si ça n’est pas le cas, les phases d’allumage/extinction risquent de s’accompagner d’un clignotement peu gracieux. Si c’est le cas vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Voici un schéma de principe de l’installation à mettre en oeuvre :
Le pointillés représentent les boîtes d’encastrement. La première va recevoir le module domotique , 3 bornes wago et un bouton poussoir. Quant-à l’autre boîte d’encastrement, celle-ci contiendra uniquement le deuxième bouton poussoir et une borne wago.
Je vous avoue que, comme souvent, le plus compliqué est de faire rentrer tout ce bazar dans la boîte d’encastrement ! La mienne fait seulement 40mm de profondeur, et autant vous dire que j’ai un peu bataillé mais j’ai fini par y arriver !
Vérifier l’installation
Avant de vous intéresser à Domoticz, je vous conseille de remettre le courant et de tester le système : si vous avez correctement câblé vos boutons poussoirs avec le système, vous devriez pouvoir utiliser le va-et-vient de manière traditionnelle et allumer/éteindre votre luminaire depuis n’importe quel bouton poussoir. Avantage également, en restant appuyé sur un bouton poussoir, on constate que l’intensité de l’éclairage varie ! Un « double-clic » aura lui pour effet de remettre la luminosité à 100%.
Si jamais vos ampoules se mettent à clignoter, c’est qu’elles ne consomment pas assez d’energie pour être gérées correctement par le module Fibaro ! Pas de panique cependant, il suffit d’ajouter en parallèle du luminaire le « bypass » de Fibaro pour résoudre le problème.
Association dans Domoticz
La gymnastique est la même que d’habitude. J’éteins le RaspberryPi, je place le ZStick en mode association (un clic sur le bouton central) et j’associe le module Fibaro (en effectuant un triple clic sur un de mes boutons poussoirs Legrand). Je rebranche ensuite le ZStick et je démarre mon RaspberryPi. Ensuite on passe par les menus habituels (Setup > Devices) et une fois la ligne du module Fibaro repérée, on l’ajoute à nos interrupteurs en cliquant sur la petite flèche verte correspondante et en lui choisissant un petit nom.
Extinction automatique de la lumière
Si je me suis lancé dans ce chantier, c’est parce que j’oubliais régulièrement d’éteindre la lumière de mon couloir en partant travailler le matin, laissant la lumière allumée pendant plusieurs heures pour personne… Maintenant que le va-et-vient est domotisé, j’ai configuré Domoticz pour que 3 minutes après l’allumage (180 secondes donc), la lumière s’éteigne automatiquement. Pour cela, il faut aller dans l’onglet « Switches », repérer le luminaire qui vous intéresse et cliquer sur « Edit ». C’est la valeur « Off Delay », en secondes, qui permet de gérer le délai avant extinction.
Et voilà, vous savez désormais comment domotiser un va et vient sans tirer de câble supplémentaire, et de manière totalement réversible si vous êtes comme moi locataire. Bien entendu vous pouvez aller plus loin et coupler cela avec un détecteur d’ouverture de porte ou un détecteur de mouvement pour ne même plus avoir à toucher le moindre interrupteur ! N’hésitez pas à partager vos réalisations dans les commentaires, et je vous dis à très bientôt !
J’ai mis le temps, mais voici donc un petit pas à pas pour installer cette clé sur votre ordinateur miniature flambant neuf !
Notez que si vous ne souhaitez pas vous prendre la tête avec ces histoires de pilotes, vous pouvez aussi opter pour un modèle de clé wifi supporté nativement par raspbian et le raspberrypi v2 comme la clé wifi Edimax EW-7811UN.
Pour que votre clé TP-Link TL-WN725N soit reconnue, il va falloir procéder en 2 étapes :
Trouver la bonne version du pilote de la clé wifi
Télécharger et installer le pilote
Comme pour la précédente version du RaspberryPi, il va falloir vous frotter à la ligne de commande pour installer le pilote, mais n’ayez crainte, je suis là pour aider :)
Etape 1/2 : Trouver la bonne version du pilote pour votre RaspberryPi 2
C’est là l’étape la plus délicate, en fait à chaque version de noyau linux correspond une version du pilote de la clef wifi. Il va donc falloir noter votre version du noyau linux pour trouver le pilote adéquat.
Pour ce faire, depuis un accès en ligne de commande sur votre raspberry pi 2, entrez la commande suivante : uname -a
Le résultat devrait s’afficher sous cette forme :
pi@raspberrypi ~ $ uname -a
Linux raspberrypi 3.18.11-v7+ #781 SMP PREEMPT Tue Apr 21 18:07:59 BST 2015 armv7l GNU/Linux
La partie qui nous intéresse est ici 3.18.11-v7+ #781. Attention chez vous cela sera certainement différent.
Une fois la version de votre noyau en poche, rendez-vous sur cette page pour y trouver le pilote associé. Par exemple dans mon cas : 8188eu-v7-20150406.tar.gz
Attention : sur la page du forum, il y a là les pilotes pour les deux générations de RaspberryPi, la 1 et la 2. Pour être sûr d’avoir le bon pilote, le nom du fichier doit contenir v7.
Etape 2/2 : Installer le pilote de la clé TP-Link sur le RaspberryPi 2
Pour cette phase, il faut que votre RasbperryPi 2 soit connecté à internet (par exemple avec un câble RJ45).
Entrez les commandes suivantes, en remplaçant bien entendu NOM_DU_FICHIER par celui que vous avez récupéré à la fin de l’étape 1 (dans mon cas 8188eu-v7-20150406.tar.gz).
wget https://dl.dropboxusercontent.com/u/80256631/NOM_DU_FICHIER
tar xzf NOM_DU_FICHIER
./install.sh
Et voilà, au prochain démarrage, la clé devrait apparaître dans la liste de vos interfaces réseau (la liste est disponible en entrant la commande ifconfig).
Si jamais cela ne fonctionne pas, manifestez-vous dans les commentaire en donnant la version de votre noyau et le fichier de pilote téléchargé.