Aujourd’hui je partage un petit « projet weekend », SunDroppar, qui vous permettra de réaliser une lampe solaire décorative pour un budget défiant toute concurrence. Sans prétention, cette lampe est réalisable en moins de 15 minutes par quasiment n’importe qui et avec très peu de matériel !
Ma mission impossible : trouver une lampe solaire sympa pas trop chère
Comme souvent, ce projet a commencé par une quête : je cherchais plusieurs lampes solaires à disposer sur mon balcon pour les fins de soirées d’été. Mes critères : je cherchais des lampes avec des matériaux de qualité (si possible pas de plastique), étanches (en cas d’oubli dehors ou « d’accident festif ») et solaire pour éviter les fils et les piles. Tout ça sans débourser 50€ par lampe… Et malheureusement je n’ai pas trouvé chaussure à mon pied…
Fabriquer ce que l’on ne peut acheter
Si la lampe de mes rêves n’existe pas, je peux peut-être me la fabriquer ? Voilà un défi qui me plaît ! Après m’être fait des noeuds au cerveau pour chercher comment créer cette lampe de toute pièce, j’ai décidé d’adopter une approche bien différente : pourquoi ne pas partir d’une lampe solaire basique, en récupérer les parties qui m’intéressent, et enfin l’intégrer dans un objet à la finition soignée ?
Allo les suédois
Et cette finition, c’est un bocal IKEA qui va me la donner ! Je cherchais un contenant en verre, si possible dépoli pour que la lumière soit diffusé tout en cachant l’électronique nécessaire au fonctionnement de la lampe. Faites entrer « Droppar » :
Ce récipient à plusieurs avantages :
- ses matériaux : verre et acier brossé inoxydable, c’est élégant, solide et ne craint pas l’eau
- verre dépoli sur les parois extérieures : idéal pour masquer les composants à l’intérieur
- verre transparent sur le couvercle, pour ne pas bloquer les rayons du soleil de mon panneau solaire
- un prix attractif pour mon bricolage : 2.99€ le bocal !
Reconvertir une lampe solaire low-cost
Il me restait à trouver ma lampe solaire « de base », et c’est au détour d’un passage chez Leroy Merlin que je suis tombé sur une montagne de balises solaires de jardin en promotion… A 99 centimes l’unité, pourquoi ne pas partir là dessus ? La balise n’est pas très esthétique et tout en plastique, mais c’est son électronique qui m’intéresse ! Voici donc mon cobaye :
Et cette balise solaire présente elle aussi des avantages :
- Sa « tête », avec une finition en métal brossé s’accorde très bien avec mon bocal Droppar
- Sa batterie est standard : un simple accu AAA NiMh de 200mAh. Si jamais cet accu fatigue (ou que l’on souhaite améliorer l’autonomie de l’appareil), on en trouve de capacité plus importante pour des coûts raisonnables.
- Son assemblage, relativement simple, permet de démonter la balise quasiment entièrement à la main. Un simple tournevis cruciforme terminera le boulot.
- Son éclairage : sans être extraordinaire de puissance, la lampe intègre un petit réflecteur (qui augmente la luminosité perçue), ainsi qu’une cage transparente qui diffuse la lumière d’une manière qui me plaît bien (formant une espèce d’étoile)
Il est désormais temps de passer aux choses sérieuses.
Construction de la lampe solaire
Matériel nécessaire
- Bocal droppar IKEA
- Balise solaire
- Petit tournevis cruciforme (j’utilise ce kit)
- Scie à métaux (dispo sur internet ou tout simplement en magasin de bricolage)
- De la patafix (ou un pistolet à colle chaude pour ceux qui ont le soucis du détail)
Démontage en règle
La balise est très simple à démonter, aucun outil n’est nécessaire pour séparer la partie avec l’électronique du support. Il va falloir maintenant intégrer tout ce petit monde dans notre bocal IKEA. Histoire de profiter de l’éclairage que j’aime bien de la balise, je souhaite conserver la cage transparente et le petit réflecteur métallique conique.
Pour quelques millimètres de trop
Malheureusement, l’ensemble « électronique + cage » étant un peu trop long, il faut raccourcir tout ça. Avant de retailler la cage transparente, il faut démonter le réflecteur conique qui est maintenu via une simple vis cruciforme. Ensuite il faut sortir la scie !
Quelques coups de scie à métaux plus tard, la cage plastique est désormais à la bonne taille.
Session collage
Histoire que la lumière se diffuse le mieux possible, j’ai collé le petit réflecteur conique au fond du bocal à l’aide d’un point de « patafix » (et oui c’est du grand bricolage ! Notez que pour un résultat plus pro vous pouvez aussi faire ça à la colle chaude).
Histoire que ma « lampe raccourcie » ne bouge pas dans le bocal mais reste démontable, je l’ai aussi ajustée au fond du bocal avec un « joint » de patafix (quand je te dis que c’est du grand bricolage) !
On positionne le tout et on referme, et voici notre lampe décorative solaire !
Le résultat
Et le soir venu… voici le résultat :
Au final je suis très content de ma petite lampe qui me sera revenu à moins de 4 euros ! C’est sûr, il ne faudra pas compter sur elle pour éclairer un stade, mais en attendant ça permettra à tatie Danielle de ne pas confondre son verre de jus de pomme avec mon whisky.